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Promouvoir la formation professionnelle et l'apprentissage en alternance pour garantir « une meilleure adéquation entre les aspirations des jeunes et les postes vacants » est une des dispositions contenue dans le « projet de cadre d'actions » pour favoriser l'emploi des jeunes finalisé le 9 avril 2013 entre la CES (Confédération européenne des syndicats) et le patronat européen. Ce texte présente un ensemble de recommandations visant à améliorer « l'employabilité » des jeunes, en mettant notamment l'accent sur l'apprentissage. « La formation en situation de travail, notamment l'apprentissage et les stages, peut […] contribuer à une transition plus en douceur des jeunes vers le marché du travail et réduire les risques de transitions longues. » La CES rendra publique le 5 juin la probable validation de cet accord par les syndicats membres, tandis que BusinessEurope se prononcera le 7 juin.
Le renforcement de l'alternance est, avec le développement de la mobilité et l'aide aux TPE/PME, un des trois « leviers » évoqués par les ministres du Travail français et allemand, Michel Sapin et Ursula von der Leyen, pour favoriser l'emploi des jeunes en Europe. En ouverture du colloque organisé à Sciences-Po Paris, mardi 28 mai 2013, sur le thème « Europe : les prochaines étapes », François Hollande a présenté cette initiative franco-allemande, baptisée « initiative européenne pour la croissance et pour l'emploi », comme la « première étape d'une offensive » pour l'emploi des jeunes. Le Conseil européen doit se saisir du sujet le 30 juin prochain, avant l'organisation d'une réunion de l'ensemble des ministres du Travail européens qui aura lieu à Berlin le 3 juillet suivant.
L'aide aux TPE/PME, le renforcement de l'alternance et le développement de la mobilité : ce sont les trois « leviers » évoqués par les ministres du Travail français et allemand, Michel Sapin et Ursula von der Leyen, pour favoriser l'emploi des jeunes en Europe, lors d'un colloque organisé à Sciences-Po Paris, mardi 28 mai 2013, sur le thème « Europe : les prochaines étapes ». Cette initiative franco-allemande, baptisée « initiative européenne pour la croissance et pour l'emploi » (1), est la « première étape d'une offensive » pour l'emploi des jeunes, affirme François Hollande, en ouverture de ce colloque. Le Conseil européen « se saisira » de cette initative le 30 juin prochain. Le 3 juillet, une réunion de l'ensemble des ministres du Travail européens aura lieu à Berlin, présidée par la chancelière allemande et en présence des chefs de l'État français et lituanien (2).
« Le moteur franco-allemand s'est rallumé sur la question de l'emploi et doit pouvoir entraîner à sa suite l'Europe », déclare Michel Sapin en ouverture des premières « assises de l'emploi franco-allemand » jeudi 23 mai 2013 à la Cité Internationale de Paris. Le 28 mai prochain, le ministre du Travail français et son homologue allemande, Ursula von der Leyen, présenteront à Paris une initiative contre le chômage des jeunes en Europe baptisée « New Deal for Europe », après une intervention de François Hollande. À ce stade, le ministère du Travail français ne donne pas de détails sur les mesures qui seront annoncées. Outre-Rhin, la presse et le gouvernement ont toutefois commencé à préciser les contours de ce plan destiné à favoriser la formation professionnelle des jeunes et à mobiliser les ressources budgétaires européennes en faveur de leur accès à l'emploi.
« Flécher des fonds du FSE et du programme 'Erasmus pour tous' (17 %) pour fournir un financement de base aux États-membres qui souhaitent mettre en place ou réformer leur système dual (1) » et « soutenir [sur les fonds de l'UE] des campagnes de communication européennes et nationales afin de faire évoluer la perception de l'apprentissage ». Ce sont deux des douze recommandations de Business Europe (2), visant à « améliorer la qualité et l'image de l'apprentissage », présentées le mardi 6 mars 2012 à la presse. Au regard, notamment, des perspectives de vieillissement de la population, de la demande future en main-d'oeuvre qualifiée (la part des emploi hautement qualifiés pourrait approcher 35 % en 2020) et du taux de chômage des moins de 25 ans (22,4 %, soit le double de celui de la population active totale), l'organisation prône un système dual de formation pour l'ensemble des pays européens, dont elle note « la diversité des systèmes d'apprentissage », qu'elle détaille.