En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La « faiblesse ponctuelle » de la valeur ajoutée de l'université Paris-Sud (Paris-XI), en matière de réussite en licence en 2010, « résulte notamment d'une erreur technique dans les données » utilisées par le MESR. Voilà ce qu'indique un communiqué de presse de l'université, dont la « valeur ajoutée » pour la réussite en licence, en trois ans, de ses étudiants n'ayant pas changé d'établissement pendant leur cursus, est « particulièrement basse (- 8,7) » (1). Paris-XI arrive ainsi à la la 69è place sur 76 établissements recensés dans le classement réalisé par AEF, à partir des données du MESR (AEF n°191382). Mais même en corrigeant « l'erreur technique », l'université note que sa valeur ajoutée « reste négative, comme dans la plupart des universités scientifiques et médicales (- 4,1 en moyenne) ».
« Les assises de l'ESR ont mis en avant l'intérêt de construire un continuum bac-3/bac+3 et là, on revient à un indicateur de réussite en trois ans, parfaitement à contre courant des réflexions en cours ». C'est la capacité à faire réussir un étudiant en situation d'échec qu'il faut mesurer, qu'importe qu'il se réoriente ou obtienne sa licence en quatre ans », répond à AEF Achille Braquelaire, vice-président du Cevu de Bordeaux-I le 15 mai 2013. Il réagit au classement sur la « valeur ajoutée » des universités en matière de réussite en licence en 2010, où son établissement obtient un score négatif (-13,4). Il le juge « contre-productif » et démobilisant pour ses équipes. « Nous travaillons à une orientation progressive, notamment avec notre semestre rebondir ; c'est ce qui contribue à faire baisser notre soit disant performance en matière de réussite » assure-t-il. Pour lui, une bonne évaluation passe par un suivi de cohortes mais les outils font toujours défaut.
L'UVSQ (université Versailles-Saint-Quentin) est l'université qui avait, en 2010, la « valeur ajoutée » la plus forte en matière de réussite en licence en trois ans de ses étudiants n'ayant pas changé d'établissement pendant leur cursus. Et c'est l'université de Nouvelle-Calédonie qui avait la « valeur ajoutée » la moins élevée. C'est ce que montre une note intitulée « Parcours et réussite en licence et en master à l'université » (avril 2013) que le MESR vient de publier. La « valeur ajoutée » que le ministère a calculée pour chaque université permet de « situer une université par rapport à la moyenne nationale une fois les effets de structure pris en compte ». Des tableaux associés à cette note donnent les taux de réussite, par université, en licence et en master. Le MESR met en avant plusieurs méthodes, soulignant la complémentarité de celles-ci.