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Le CA de l'UEB, réuni lundi 27 mai 2013, a adopté à l'unanimité une délibération validant « la constitution ab initio de la composante Espé au sein d'un EPCS, le PRES UEB ». Pascal Olivard, président de l'UBO, réélu président de l'UEB le 27 mai (AEF n°188953), précise à AEF que l'Espé Bretagne deviendra une composante du PRES, « après une phase de transition », « le temps de de faire évoluer la gouvernance de l'UEB ». Le président du PRES breton milite pour une transformation de l'UEB en communauté d'universités et établissements. Les quatre universités bretonnes se sont également prononcées sur le dossier d'accréditation de l'Espé : l'UBO, Rennes-I et Rennes-II l'ont approuvé (1) avec ou sans réserves. L'UBS s'est prononcée contre la transmission du dossier en l'état ; elle exprime « ses plus vives réserves sur les conditions d'élaboration des Espé et des masters MEEF ».
« Le texte de pré-accréditation donne la description d'un simulacre d'Espé (École supérieure du professorat et de l'éducation) Bretagne. La logique de pôles préfigure clairement la création de trois sous-écoles, dépendant des universités UBO, UBS et Rennes-I-Rennes-II », déclare une intersyndicale (FSU, Sgen-CFDT, CGT, Unsa, SUD) de personnels enseignants et Biatss de l'IUFM de Bretagne et de représentants étudiants au conseil d'école, dans une motion adoptée le 13 mars 2013. Cette intersyndicale demande l'existence « d'une véritable école », « seule garante de la cohérence des formations et de l'équité de traitement des étudiants », et appelle à une journée de grève, mardi 26 mars 2013, sur les cinq sites de l'IUFM. Le dossier de préfiguration de l'Espé de l'académie de Rennes prévoit de constituer cette-dernière au sein du PRES UEB. Le dossier évoque également « une gestion à un double niveau de l'activité de l'Espé, académique et par pôle (1) ».
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Le conseil d'administration de l'UBO (université de Bretagne-Occidentale), réuni jeudi 17 janvier 2013, « se positionne favorablement sur le principe d'une accréditation académique de l'Espé ». « Il s'agit donc d'une validation du principe de demande d'une accréditation dans le cadre du PRES », commente pour AEF Jean-Marie Filloque, vice-président « formation tout au long de la vie », en charge du Cevu de l'UBO. Les quatre universités bretonnes (Rennes-I, Rennes-II, l'UBO et l'UBS) ont jusqu'au 28 février 2013 pour faire remonter au recteur un dossier de préfiguration de la future Espé. Le dossier d'accréditation sera ensuite élaboré, avant le 19 avril 2013. Actuellement, l'IUFM de Bretagne est une école interne de l'UBO. Son rattachement à l'université brestoise, en 2007, malgré un avis négatif du Cneser (AEF n°308660), avait suscité des oppositions fortes entre Brestois et Rennais, l'université Rennes-II étant également candidate à l'intégration de l'IUFM. « Tout ça, c'est du passé, ajoute Jean-Marie Filloque. « La question qui se pose maintenant est de savoir comment le PRES peut gérer cette Espé ».
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Le conseil d'administration de l'université Rennes-II Haute-Bretagne, réuni le 11 janvier 2013, a adopté à l'unanimité moins une abstention une délibération se prononçant en faveur de la constitution de la future Espé (École supérieure du professorat et de l'éducation) de Bretagne au sein du PRES UEB, dès la rentrée 2013. Un choix qui garantirait selon l'université rennaise « une collaboration effective entre tous les partenaires impliqués dans la formation des maîtres ». Le projet de loi d'orientation et de programmation pour l'école prévoit deux possibilités de constitution des Espé : l'une au sein d'une université, l'autre au sein d'un PRES (AEF n°200574). « Sachant qu'il n'y aura qu'une Espé par académie, l'université Rennes-II demande que cette dernière soit une composante du PRES, option qui permet de satisfaire à la structure même de l'Espé sur différents plans », explique l'université. Elle souligne notamment que « l'Espé a un périmètre d'action académique, il est donc cohérent que cette école soit la composante d'une structure qui ait également un périmètre académique, ce qui est le cas du PRES, et non pas d'une université ».
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