En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La ministre de la Justice annonce un plan de sécurité en détention, prévoyant « un renforcement des moyens matériels de plus de 33 millions d'euros », lundi 3 juin 2013. L'objectif est de renforcer « les équipements et procédures de contrôle à l'intérieur et aux abords des établissements », tels que les portiques à ondes millimétriques, de lutter « contre les projections », ainsi que de mettre en oeuvre « des pratiques et partenariats innovants », précise la Chancellerie. Elle indique en outre la rédaction d'une « circulaire définissant les modalités du régime de prise en charge des détenus particulièrement signalés ». Le ministère rappelle cependant que « sur le plan matériel, les établissements pénitentiaires présentent un niveau de sécurité très convenable ».
« Pour une écrasante majorité des personnes détenues, il n'est pas nécessaire de sombrer dans le suréquipement et l'installation de technologies coûteuses (brouilleurs, portiques à ondes millimétriques). » C'est ce qu'indique le SNDP (Syndicat national des directeurs pénitentiaires), dans un communiqué, mardi 30 avril 2013. Le syndicat s'exprimait suite à l'intervention, au Sénat, de la ministre de la Justice à l'occasion d'un débat sur le contrôle de l'application de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 (AEF Sécurité globale n°190734).
« Des mesures sont à prendre » pour la sécurité des établissements pénitentiaires, affirme la ministre de la Justice, Christiane Taubira, jeudi 25 avril 2013. Elle s'exprimait au Sénat à l'occasion d'un débat sur les conclusions du groupe de travail de la commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois sur la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 (AEF Sécurité globale n°211008). Ces mesures « concernent la conception et l'équipement de nos établissements. […] Il faut savoir comment les armes et les explosifs entrent dans nos établissements », indique-t-elle, faisant référence à l'évasion d'un braqueur de l'établissement pénitentiaire de Sequedin (Nord) le 13 avril dernier. Elle rappelle néanmoins que le taux d'évasion en France est « parmi les plus faibles d'Europe ».
« L'incarcération n'est pas le résultat d'une nécessité sociale mais bien le résultat d'un système pénal et carcéral qui dysfonctionne compte tenu de toute une série de dispositifs incohérents et contradictoires. Il faut donc une nouvelle approche », déclare la garde des Sceaux, mardi 19 mars 2013. Christiane Taubira s'exprimait à l'Assemblée nationale dans le cadre d'un débat sur le rapport de la mission d'information sur les moyens de lutte contre la surpopulation carcérale (lire notre dossier). « Comment les personnels pénitentaires peuvent-ils accomplir correctement leurs missions ? Comment préparer la réinsertion de façon à ce que nous puissions prévenir la récidive ? » s'interroge la ministre de la Justice. « Prévenir la récidive, c'est éviter de nouvelles victimes », ajoute-t-elle. « C'est un travail ingrat parce que les victimes évitées ignorent qu'elles sont des victimes évitées. »