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« L'exigence de 4 puis 5 % d'alternants parmi les effectifs fait que nous sommes nombreux à chercher les mêmes candidats, BNP Paribas souhaitait se distinguer avec un événement propre, explique à l'AEF Isabelle Sachot-Moirez, responsable du recrutement chez BNP Paribas, au sujet du premier Forum de l'alternance organisé par le groupe bancaire le 25 mai 2013 au concept store de BNP Paribas à Paris. Avec 700 étudiants de niveau Master 1 et 2 accueillis, c'est un très beau succès. » Parmi eux, 350 ont été présélectionnés, les recrutements effectifs étant actuellement en cours. Le groupe vise le recrutement de 1 550 alternants en 2013, dont les deux tiers au niveau Bac et le tiers restant au niveau Master 1 et 2.
Promouvoir la formation professionnelle et l'apprentissage en alternance pour garantir « une meilleure adéquation entre les aspirations des jeunes et les postes vacants » est une des dispositions contenue dans le « projet de cadre d'actions » pour favoriser l'emploi des jeunes finalisé le 9 avril 2013 entre la CES (Confédération européenne des syndicats) et le patronat européen. Ce texte présente un ensemble de recommandations visant à améliorer « l'employabilité » des jeunes, en mettant notamment l'accent sur l'apprentissage. « La formation en situation de travail, notamment l'apprentissage et les stages, peut […] contribuer à une transition plus en douceur des jeunes vers le marché du travail et réduire les risques de transitions longues. » La CES rendra publique le 5 juin la probable validation de cet accord par les syndicats membres, tandis que BusinessEurope se prononcera le 7 juin.
»[L'alternance] est un élément de continuité dans les politiques de l'emploi, qui fait l'objet d'un relatif consensus. Aussi, ce constat devrait conduire à limiter l'instabilité qui a marqué les dispositifs en faveur de l'alternance ces dernières années », estime le COE (Conseil d'orientation pour l'emploi) dans son rapport sur l'évaluation des principaux dispositifs d'aides aux entreprises en faveur de l'emploi, rendu public vendredi 26 avril 2013. Le Conseil précise ainsi que « le développement des formations en alternance doit être encouragé et soutenu », « l'impact très positif de l'alternance sur l'insertion professionnelle des bénéficiaires [étant] incontestable » et l'alternance jouant « notamment un rôle essentiel dans la politique de l'emploi en faveur des jeunes ».
Les « principaux enjeux » de l'évaluation des « aides financières aux contrats de formation par alternance » demandée par le gouvernement à l'Igas (Inspection générale des affaires sociales) et à l'IGF (Inspection générale des finances) visent à « mesurer l'efficience des moyens mobilisés (mesure du rapport coût/avantage) et [à] envisager des scénarios de rationalisation des différentes exonérations afin de gagner en lisibilité et également de mesurer l'impact réel de ces aides ». C'est ce que précise un document annexé à la lettre de mission adressée le 4 mars aux deux inspections générales dans le cadre de la MAP (modernisation de l'action publique), par leurs ministres de tutelle Pierre Moscovici, ministre de l'Économie, Michel Sapin, ministre du Travail, et Thierry Repentin, alors ministre délégué à l'Apprentissage.