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Le « Baromètre de l'attractivité de la France 2013 » d'Ernst & Young, publié le 5 juin 2013, montre qu'en France, selon le cabinet d'audit, les implantations d'activités de R&D « sont en léger recul (de 29 implantations en 2011 à 26 en 2012), alors qu'elles sont en progression au Royaume-Uni (de 33 projets en 2011 à 54 en 2012) et en Allemagne (de 28 projets en 2011 à 31 en 2012) ». Le Royaume-Uni « préserve son leadership et l'Allemagne déloge la France de la 2e place du podium ». Pour le cabinet, l'attractivité de la France en R&D est « soutenue par le succès du CIR et l'armature des pôles de compétitivité, désormais complétés par le crédit d'impôt innovation ». Ces dispositifs « ont suscité un réel effet d'entraînement », note le baromètre, mais « montrent aujourd'hui leurs limites dès lors qu'il s'agit de soutenir l'attractivité française en matière d'innovation ».
« Il est hors de doute que le financement public de la recherche et du développement est resté le mode dominant de financement dans l'UE, et ceci - sur la foi des données disponibles - semble être une partie du problème de l'innovation de l'Europe. » C'est le constat que dresse le cabinet de conseil Ernst & Young dans un sondage intitulé « Faire avancer l'Europe, innover pour un avenir prospère », rendu public le 23 avril 2013. Pour le réaliser, « 680 chefs d'entreprises européens » ont été interrogés, précise le cabinet sans donner plus de détails. « Les données confirment que les pays où les dépenses de R&D du secteur privé sont significatives comparées à celles du secteur public ont les meilleurs résultats en innovation », indique Ernst & Young qui cite notamment l'exemple des pays scandinaves. Par ailleurs, 74 % des chefs d'entreprises interrogés pour cette étude estiment que « les dépenses du secteur privé apportent une contribution significative à l'innovation scientifique et technologique de leur pays » - contre 66 % dans la précédente édition de l'étude.
En 2011, la France a accueilli 29 projets de R&D d'investissements étrangers, contre 45 en 2010, et se classe ainsi au troisième rang européen pour son attractivité en R&D. C'est ce que montre la onzième édition du « Baromètre Ernst & Young de l'attractivité du site France 2012 », présenté mercredi 20 juin 2012 à La Baule (Loire-Atlantique) au cours de la World Investment Conference. Le cabinet considère cette performance comme « décevante » et souligne que le pays compte pourtant, parmi les 23 000 entreprises étrangères implantées en France, « quelque 400 [sociétés] biotechnologiques qui emploient environ 4 000 personnes, dont plus de la moitié dans des centres de R&D, et qui bénéficient de surcroît du soutien des pôles de compétitivité et des avantages financiers du fonds d'investissement dans les biotechnologies ». « Ce n'est pas une sanction pour le CIR (crédit impôt recherche), mais principalement la conséquence d'une année 2011 où les projets de R&D ont été plus rares en Europe en général, et en France en particulier », précise à AEF Marc Lhermitte, associé au cabinet Ernst & Young.