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La CFE-CGC, la CFTC, la CGT, FO, la FSU et Solidaires « considèrent qu'elles n'ont pas été entendues sur la nécessaire amélioration des rémunérations des agents de la fonction publique » « après une année de discussions dans le cadre de l' “agenda social” », indiquent ces organisations syndicales dans un communiqué, vendredi 7 juin 2013. Se disant en « complet désaccord avec la volonté du gouvernementale de ne pas aborder la question de la valeur du point d'indice avant mi-2014 », elles « exigent l'ouverture de réelles négociations sur les rémunérations ». Évoquant le « nouveau débat sur les retraites » qui doit s'ouvrir à l'occasion de la prochaine conférence sociale, les 20 et 21 juin 2013, l'intersyndicale prévient qu'elle n'acceptera « aucun nouveau recul » et propose « dores et déjà la perspective de mobilisation et d'action, au plus tard début octobre.
Le ministère de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, compte alléger le calendrier de l'agenda social et redéfinir les priorités à traiter d'ici à l'été 2013. C'est ce qui ressort d'une réunion, vendredi 24 mai, avec les organisation syndicales. Cette réunion visait à aborder la réorganisation de l'agenda fixé par la ministre, Marylise Lebranchu, en septembre 2012 et jugé trop lourd tant par l'administration que par les syndicats. Après la signature le 21 février 2013 de l'accord sur l'égalité professionnelle, ont été arrêtés comme chantiers prioritaires les conditions de vie au travail, les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations ainsi que le projet de loi relatif aux droits et obligations des fonctionnaires. Les autres thèmes, notamment l'action sociale et la formation professionnelle, devraient être abordés au second semestre.
Bilan des évolutions du système de fonction publique, analyse de l'architecture des catégories statutaires, des dispositifs de rémunération et des modalités de gestion des agents publics, identification des éventuels obstacles limitant le développement d'une gestion plus qualitative et plus interministérielle des parcours et des carrières, identification de scénarios d'évolution, notamment pour la fonction publique de l'État : telles sont les grands axes de la mission confiée le 13 mai 2013 par le Premier ministre au conseiller d'État Bernard Pêcheur pour rénover l'architecture statutaire. Selon sa lettre de mission, qu'AEF s'est procurée, Bernard Pêcheur devra rendre son rapport le 20 octobre prochain. Cette mission doit préfigurer le second volet de la négociation en cours sur les carrières et les rémunérations entre le ministère de la Fonction publique et les syndicats de fonctionnaires et devrait déboucher sur un projet de loi en 2014.
Le conseiller d'État Bernard Pêcheur, président de la section de l'administration du Conseil d'État (1) depuis juillet 2012, pourrait mener à bien la mission préalable à la rénovation de l'architecture statutaire des agents de la fonction publique, selon les informations recueillies par AEF. Lors de la première réunion de négociation sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations qui s'est tenue le 16 avril 2013 dans le cadre de l'agenda social entre le ministère de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique et les organisations syndicales (AEF n°191263), le ministère et la DGAFP avaient indiqué que le second volet des négociations sur la rénovation de l'architecture statutaire qui doit s'ouvrir à l'automne, ferait l'objet, en amont, d'une mission confiée à une « personnalité ».
« Nous avons conclu un cycle de quatre mois de concertation avec les organisations syndicales de la fonction publique et nous venons d'ouvrir un cycle de négociation sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations, qui va débuter dans un mois maximum, avec un point d'étape au mois de juin. » C'est ce qu'indique à la presse Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation, et de la Fonction publique, à l'issue d'une réunion avec les organisations syndicales de fonctionnaires, jeudi 7 février 2013, en l'absence des représentants de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière. « Ma priorité ce sont des mesures immédiates en direction des agents dont la situation est la plus difficile », ajoute-t-elle, en précisant que « son chantier prioritaire sera celui de la refonte de la grille de la catégorie C ». En la matière, la ministre a annoncé ce jeudi aux syndicats la suppression du contingentement de l'accès au 8e échelon pour les agents de la catégorie C des trois fonctions publiques (État, territoriale, hospitalière).
« Réformer [la fonction publique] avec les agents », les « droits et moyens syndicaux », l'« exemplarité des employeurs » publics, les « conditions de vie au travail », les « parcours professionnels », la « mobilité » et les carrières des agents puis les « rémunérations » : telles sont les six priorités que la ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, propose aux organisations syndicales de la fonction publique, mardi 4 septembre 2012, à l'issue d'une réunion d'agenda social, au CESE (Conseil économique, social et environnemental). « La réunion d'aujourd'hui avait pour but de fixer le cadre concret de nos échanges avec les organisations syndicales, dans un triple objectif : faire vivre un dialogue social de qualité, traduire en actes les orientations travaillées il y a deux mois [lors de la conférence sociale des 9 et 10 juillet] (AEF n°210601), et rendre concrets pour les agents et les citoyens les effets du changement politique portés par le gouvernement Ayrault », déclare-t-elle.