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« Nous sortons déçus du premier tour parlementaire, car quasiment aucun de nos amendements n'a été retenu », indique Philippe Jamet, nouveau président de la CGE, mardi 11 juin 2013, à propos du projet de loi sur l'ESR. « Nous soumettrons donc de nouveau ces amendements au Sénat, notamment sur la gouvernance des CUE, les conventions entre CPGE et établissements d'enseignement supérieur, et sur la reconnaissance de la CGE par la loi, ce qui n'est actuellement pas le cas. »
« Dans une situation financière contrainte comme nous la connaissons aujourd'hui, il n'est légitime que l'État accélère son investissement dans l'enseignement supérieur et la recherche que si l'ensemble des établissements choisissent d'être des acteurs citoyens plus engagés. En résumé, nous pensons que la France a besoin d'investir davantage dans sa matière grise dans les dix années à venir, et que celle-ci doit en retour servir les enjeux sociétaux aigus » de la nation, déclare Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles, vendredi 5 octobre 2012, lors du congrès annuel de l'association à Nantes (AEF n°205179). « Pendant ces deux journées, nous avons creusé les deux grandes propositions que nous avions faites pendant la campagne présidentielle (AEF n°221380) : d'une part, nous nous sommes saisis de la dramatique question des 150 000 jeunes sans qualification, car c'est la question de société sur laquelle nous sommes les plus capables d'agir en tant que professionnels de la pédagogie ; et d'autre part, nous avons voulu poser la question de l'investissement public dans l'intelligence et formuler des propositions concrètes. » La CGE propose ainsi la création d' « Instituts horizon métiers » destinés aux décrocheurs.
« Nous soutiendrons la dynamique de définition de politiques cohérentes à l'échelle d'un territoire, qu'elle soit infra-régionale, régionale voire supra-régionale. Il ne s'agit pas d'une régionalisation de l'enseignement supérieur et de la recherche, mais l'État stratège doit pouvoir expliciter sa stratégie de formation et de recherche, qui s'incarne territorialement. » C'est ce que déclare Simone Bonnafous, Dgesip, lors de son premier discours public depuis sa nomination en juillet 2012 (AEF n°210693), qu'elle adresse à la Conférence des grandes écoles réunie en congrès à Nantes, vendredi 5 octobre 2012. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche « favorisera les alliances sur le territoire, sans pouvoir dire encore sous quelle forme juridique » avant la fin des assises. Simone Bonnafous évoque aussi les « contrats de site » qui seront expérimentés avec les établissements de la vague C. « Ils vont permettre de dire ensemble sur quels sites doivent se développer d'un côté la recherche agronomique, de l'autre celle sur le tourisme, ou encore sur la santé humaine et animale, car tout ne peut pas être fait partout. Chaque territoire doit pouvoir développer sa ou ses spécificités et sa marque dans la durée. »