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« Le modèle de la gendarmerie française a été exporté à l'étranger de différentes manières, par vagues successives », indique le général Georges Philippot, président de la Société nationale de l'histoire et du patrimoine de la gendarmerie. Il présente à AEF Sécurité le colloque international d'histoire « Les gendarmeries dans le monde, de la révolution française à nos jours », qui a lieu les 13 et 14 juin 2013 à l'École militaire, à Paris. Il revient par ailleurs sur les dates clés de la gendarmerie française et estime que « l'intégration de la gendarmerie au ministère de l'Intérieur a paradoxalement renforcé l'identité militaire des gendarmes ». Il souligne que « le rapport de force s'est modifié » entre policiers et gendarmes et que « la crainte a changé de camp, si crainte il y avait ».
« Pour ceux qui entrent dans la gendarmerie aujourd'hui, il est essentiel d'avoir une connaissance pleine et entière de notre histoire », affirme le général Marc Watin-Augouard, inspecteur général des armées lors du dixième anniversaire de la convention pour « promouvoir les recherches sur l'histoire de la gendarmerie et en diffuser les résultats » entre l'université Paris-Sorbonne et la DGGN, mardi 15 juin 2010. « Il est essentiel de se poser des questions sur notre histoire, sur les mécanismes qui ont conduit la gendarmerie à être ce qu'elle est aujourd'hui », souligne-t-il, alors que le président de l'université Paris-Sorbonne (Paris-IV), Georges Molinié, rappelle que « jusqu'à l'année 2000 aucune université, aucun centre de recherche n'avait jugé utile de s'intéresser à l'histoire de l'une des plus anciennes institutions françaises : la gendarmerie ».