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Marisol Touraine a fait mardi 11 juin 2013 devant les sénateurs de la commission du Développement durable un point détaillé de l'application des douze mesures du « pacte territoire-santé » de lutte contre les déserts médicaux (AEF n°199931). Devant Hervé Maurey (UDI-UC Eure), rapporteur du groupe de travail sénatorial « présence médicale sur l'ensemble du territoire », elle rend compte de l'action des pouvoirs publics depuis décembre dernier. Ayant rappelé son refus de s'engager sur « la voie de la coercition » qualifiée d' « impasse », la ministre de la Santé assure qu'il existe désormais sur le terrain une « réelle dynamique ». Consigne a été donnée aux directeurs d'ARS de réunir régulièrement l'ensemble des parlementaires de leur région pour leur permettre de « mesurer concrètement l'état d'avancement » des engagements ministériels.
Quels financements pour les pôles et maisons de santé ? Quelles relations entre professionnels de santé et élus ? Telles étaient quelques unes des questions posées lors de la deuxième journée régionale des pôles et maisons de santé libéraux, organisée le jeudi 18 avril 2013 à Gétigné (Loire-Atlantique) par l'APMSL (association des pôles et maisons de santé libéraux) et l'URPS-médecins libéraux des Pays-de-la-Loire. Environ 150 professionnels de santé et élus de la région étaient présents pour échanger sur ce thème, alors que « 88 % des généralistes libéraux de moins de 45 ans qui s'installent en libéral choisissent d'exercer en groupe, de plus en plus souvent en cabinets pluri-professionnels », selon une étude menée par l'URPS auprès de 400 médecins des Pays-de-la-Loire.
« Les maisons de santé ont un rôle important dans la réorganisation de l'offre de soins (…) Certaines d'entre elles ont vocation à devenir universitaires et à occuper une place déterminante dans la formation des professionnels de santé (…) Je veux que nous (en) définissions ensemble les modalités d'organisation », déclare Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé ce jeudi 6 décembre 2012, s'adressant aux directeurs de CHU, présidents de CME de CHU et doyens des facultés de médecine, réunis à Bordeaux pour les 13e Assises nationales hospitalo-universitaires. Marisol Touraine dit vouloir s'assurer au préalable de la qualité de la formation qui sera proposée dans ces structures. « Il ne peut y avoir d'auto-labellisation », dit-elle, s'engageant à « statuer dès l'an prochain » sur les critères permettant de reconnaître la fonction formatrice de certaines maisons de santé.
« Un jeune médecin doit gagner 55 000 euros dans l'année. S'il n'arrive pas à ce plafond-là, on lui paiera la différence entre ce qu'il a gagné et 55 000 euros, ce qui lui permet d'avoir une forme d'assurance », a déclaré Marisol Touraine dimanche soir sur « M6 » dans le cadre d'une émission consacrée aux remèdes à la désertification médicale qui concernent certaines zones rurales et péri-urbaines. La ministre des Affaires sociales et de la Santé veut offrir un revenu garanti aux jeunes médecins généralistes tout juste diplômés qui postuleront pour l'un des 200 postes de « praticiens territoriaux de médecine générale » à pourvoir l'an prochain. Ces postes sont créés par le PLFSS 2013 adopté définitivement ce lundi 3 décembre par les députés. L'UFML réagit lundi 3 décembre en expliquant que « le fait d'assurer ces 4 600 euros, en laissant le tarif de la consultation à 23 euros ne résout rien à terme » à la question des déserts médicaux car elle est le résultat du « désengagement de l'État de ces zones géographiques, de l'abandon de la médecine libérale avec des rémunérations indignes qui ne reflètent plus la pratique, des obligations et des taches administratives toujours plus nombreuses, d'un vieillissement de la population médicale et donc de sa pénurie. ». Les internes de médecine générale de l'Isnar jugent au contraire cette mesure « bienvenue à cette période charnière du début de l'exercice ambulatoire, où les charges peuvent être supérieures aux revenus le temps de la création d'une patientèle. »