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« Pour agir durablement sur l'absentéisme, dont les causes sont plurifactorielles, il est nécessaire de le définir, d'en cerner les caractéristiques, et d'identifier les moyens mobilisables par l'entreprise afin de le réduire », affirme Thierry Rochefort, professeur associé à l'IAE Lyon, le 31 mai 2013, en introduction d'un colloque organisé par cet IAE. Au cours de ce colloquue, Béatrice Gagné, présidente d'Essor Consultants, et Sonia Karmaoui, chargée de l'absentéisme et de l'aptitude réduite à la direction du courrier de La Poste pour les départements de l'Ain et Haute-Savoie, présentent leurs démarches engagées pour réduire l'absentéisme, l'une portant sur la branche céramique et l'autre à travers des ateliers dédiés à la ligne managériale.
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Les entreprises françaises ont connu un taux d'absentéisme de 3,84 % en 2011, soit 14 jours d'absence en moyenne par an et par salarié. Un chiffre en recul par rapport 2010 (4 %, soit 14,5 jours) (AEF n°246695), et au plus bas depuis 2007. Globalement, l'absentéisme baisse dans le secteur privé. « Mais des records sont tout de même enregistrés dans les secteurs de la santé (6,61 % soit 24 jours) et des transports (5,13 % soit 18,7 jours). La situation est meilleure dans les grands groupes qui connaissent un absentéisme plus faible que dans les PME. Les cadres, quant à eux, obtiennent cette année encore, la palme de l'assiduité (1,53 %, soit 5,6 jours) ». Tels sont les principaux résultats du quatrième baromètre annuel de l'absentéisme réalisée par Alma Consulting Group, publié mardi 4 septembre 2012 (1).
« Réduire l'absentéisme est tout un art. […] Cependant, l'enjeu aussi bien humain que financier en vaut la peine quand on sait ce que l'absentéisme représente en termes de coûts plus ou moins directs sur la masse salariale », affirme Denis Monneuse, dans un « E & P pratiques », intitulé « Réduire l'absentéisme : oui, mais comment ? », que vient de publier Entreprise & Personnel et qui fait suite à une étude déjà publiée sur l'absentéisme (L'AEF n°306386). Selon lui, « il existe un grand nombre d'actions possibles. La question est […] de déterminer quelles sont celles adaptées à son entreprise ».
« L'absentéisme coûte cher aux entreprises - en particulier en France dans le peloton de tête des pays occidentaux dans ce domaine - mais celles-ci font peu de choses pour le combattre. » Ce paradoxe est souligné par une étude que vient de publier Entreprise & Personnel, intitulée : « Pourquoi l'absentéisme : abus, dysfonctionnements ou fatalité ? ». Cette étude de Denis Monneuse, chargé d'études à E & P, chercheur en sociologie au Centre Edgar Morin (EHESS-CNRS), « est l'aboutissement de l'expérience capitalisée au sein d'Entreprise & Personnel sur ce sujet, à travers des benchmarks des pratiques et des interventions [et] des échanges avec les entreprises » (L'AEF n°308882). Elle sera accompagnée d'un E & P pratiques « Réduire l'absentéisme : oui, mais comment ? »
Alors que la France est "championne du monde" en matière d'absentéisme, peu d'entreprises travaillent sur ce phénomène, ce "pour diverses raisons", explique Denis Monneuse, consultant en RH à Entreprise & Personnel, qui intervenait vendredi 3 octobre 2008 à Nantes sur ce thème. "Parce que le sujet est tabou, impopulaire, complexe, explique-t-il. Mais aussi parce que le fatalisme domine car personne n'est directement en charge de l'absentéisme ou encore parce que ce n'est pas la priorité de la direction. Il faut aussi dire que l'absentéisme est 'invisible'. Les entreprises ont souvent peur, en s'attaquant à ce problème, de dégrader le climat social. Enfin, le retour sur investissement est difficile à mesurer."