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« L'administration est la clé de la réforme », affirme Antoine Prost, professeur émérite d'histoire sociale à l'université Panthéon-Sorbonne, au colloque de l'Iréa (institut de recherches, d'études et d'animation) du Sgen-CFDT, le 12 juin 2013 à Paris. L'historien, qui propose « un regard sur les réformes de l'école depuis Jean Zay », considère que les réformes du collège, de l'école primaire dans les années 1960 ou du bac professionnel en sont l'exemple. À l'inverse quand l'administration « boude les réformes », cela ne fonctionne pas. Il juge que la gestion par l'administration de la loi Fillon a été « ubuesque » et qu'elle a « enterré la réforme » du socle commun, en attendant « 4 ans pour accoucher des décrets d'application ». L'historien souligne que l'administration « dure » alors que le MEN souffre d'un « manque de continuité » et affirme que la réforme pédagogique est « impossible ».
Claude Thélot se dit « abasourdi » par le fait que la loi d'orientation n'évoque pas le métier enseignant. « La loi de refondation aurait pu mériter ce nom si elle avait abordé ce point-là », avance le conseiller maître honoraire à la Cour des Comptes, qui a présidé la commission du débat national sur l'avenir de l'école en 2003 avant la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école de 2005 (AEF n°296124). Il regrette que le projet de loi de refondation de l'école ne traite pas de « ce que doit faire le professeur du XXIe siècle et [de] comment il doit être accompagné tout au long de sa carrière ». Claude Thélot s'exprime à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Ajé (Association des journalistes éducation recherche), jeudi 25 avril 2013. Il livre ses réserves sur la politique actuelle du ministère et notamment sur le recrutement de 54 000 enseignants qu'il estime être « une erreur ». Il détaille les réformes qu'il juge nécessaires et expose « les résistances au changement » qu'il identifie dans le système éducatif.
Antoine Prost, historien de l'éducation et professeur émérite à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne, estime mercredi 24 octobre 2012 que « la formation des maîtres, et notamment la place du stage, qui auparavant représentait un tiers de la formation dispensée à l'IUFM » constitue la réforme prioritaire à apporter au système éducatif. Lors d'un débat organisé dans les locaux de la Documentation française à Paris (1), Antoine Prost insiste également sur « la formation permanente des instituteurs » et plaide pour que l'on « recrée un réseau » de formateurs (AEF n°204317). « Il y a des progrès pédagogiques à réaliser, et ces progrès ne peuvent pas venir de la parole du ministre, d'en haut », estime l'historien. Aussi, « il faut 'briefer' les IEN pour qu'ils [dirigent] les séminaires [de formation] de façon intelligente ». Par ailleurs, l'historien se réjouit qu'à l'issue de la concertation pour la refondation de l'école, « les deux chantiers les plus urgents [aient] été ouverts », à savoir « les rythmes scolaires et la formation des maîtres (AEF n°204978). »
Voici une sélection d’informations RH en bref pour la semaine du 16 au 20 mai 2022 :
Un conseiller commercial signe une rupture conventionnelle avec son employeur. Il invoque comme motif de la rupture un projet de reconversion professionnelle. Son employeur réalise par la suite qu'en fait il a été embauché par une société concurrente. Peut-il demander en justice l'annulation de la rupture conventionnelle pour vice du consentement ?