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« Enseigner l'entrepreneuriat dans les classes primaire et secondaire est un objectif pertinent et courageux : d'autres pays l'ont fait avant nous, c'est une condition nécessaire du changement de mentalité souhaité », affirme Alain Fayolle, directeur du centre de recherche en entrepreneuriat d'EM Lyon, lors de la présentation, le 11 juin 2013, de l'enquête annuelle « global entrepreneurship monitor » (GEM). En 2012, cette enquête sur les « attitudes des populations vis-à-vis de l'entrepreneuriat et de la création d'entreprise » (1) a porté sur 69 pays et montre que la France a un taux d'entrepreneuriat parmi les plus faibles au sein des pays comparables en terme de développement économique. Les principaux freins identifiés portent sur « la peur de l'échec, liée en France à notre système éducatif, qui sélectionne les élèves dès le plus jeune âge », affirme Alain Fayolle.
François Hollande, président de la République, affirme lors d'un déplacement au collège Jean-Vilar des Mureaux (Yvelines) (AEF n°190448), qu'il n'est pas nécessaire de « créer de nouveaux programmes » pour développer chez les élèves la connaissance des entreprises, mardi 30 avril 2013. La veille, il a déclaré en clôture des Assises de l'entrepreneuriat qu' « il sera prévu de la 6e à la terminale, un programme sur l'entrepreneuriat », inscrit « dans le cadre du parcours d'information, d'orientation et de découverte du monde professionnel (AEF n°194580) », qui « prendra la forme, de stages, d'interventions d'acteurs économiques, et d'initiation à la vie économique » (AEF n°190498).
François Hollande, président de la République, annonce le lancement d'un « dispositif pour les étudiants entrepreneurs, afin que ceux qui créent une activité puissent continuer à bénéficier d'une couverture sociale (…) et obtenir un refinancement de leur prêt, celui obtenu pour leurs études », lundi 29 avril 2013 à l'occasion de la clôture des « assises de l'entrepreneuriat ». Il y aura aussi, « dans l'enseignement supérieur, une formation spécifique [à la création d'activité] et plus d'accompagnement (…). Il faut faire en sorte que, dans les universités (…), il puisse y avoir des modules qui préparent à la création d'entreprise », alors que cela existe déjà dans les « grandes écoles », estime le président de la République.
« Le développement de l'esprit d'entreprendre chez tous les étudiants doit participer plus clairement aux objectifs et aux missions de l'enseignement supérieur », écrit le Medef dans ses « propositions » pour les assises de l'entrepreneuriat, diffusées lors du point presse mensuel de sa présidente, Laurence Parisot, mardi 19 février 2013. Ces assises ont été ouvertes le 14 janvier 2013 par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique (1). Elles visent à « favoriser l'esprit d'entreprendre en France afin de doubler le nombre de création d'entreprises de croissance sur le territoire d'ici à cinq ans ». Neuf groupes de travail réfléchissent à « des propositions de mesures », tandis qu' « un programme d'action national » sera présenté lors de la clôture des assises en avril 2013.
« Mettre en place le suivi obligatoire d'un cours dédié à l'innovation et à l'entrepreneuriat dans toutes les formations de l'enseignement supérieur » : telle est l'une des « 15 mesures pour une nouvelle dynamique de transfert de la recherche publique, levier de croissance et de compétitivité », présentées en conseil des ministres par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, mercredi 7 novembre 2012 (AEF n°202809).