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Les investissements pour protéger l'environnement réalisés par des établissements industriels (hors secteurs de la gestion de l'eau et de celle des déchets) de 20 salariés ou plus ont atteint 1,2 milliard d'euros en 2011, selon l'enquête de l'Insee rendue publique dans l'édition de juin 2013 de sa collection « Insee résultats ». Ils diminuent de 4 % en 2011, après les baisses de 10 % en 2010 et de 12 % en 2009, précise l'institut national de statistiques. Les dépenses consacrées aux études pour protéger l'environnement s'élèvent à 359 millions d'euros. Elles se répartissent en études en vue d'un investissement (159 millions d'euros) et en études réglementaires (200 millions d'euros). Elles augmentent de 14 % et retrouvent leur niveau de 2009.
En 30 ans, de 1980 à 2010, les ménages français ont « un peu » réduit les émissions par tête de gaz à effet de serre liées aux combustibles utilisés dans le secteur du transport et du logement. Celles-ci sont passées de 2,9 tonnes équivalent CO2 par an et par personne à 2,5 tonnes. Les principales évolutions sont une « légère hausse des émissions liées au transport individuel » et « un recul des émissions liées au logement, grâce au report vers des combustibles moins émetteurs ». C'est ce qui ressort de la lettre mensuelle d'avril 2013 de l'Insee, publiée le 26 avril. L'institut de statistiques ajoute cependant qu'en raison de l'augmentation de la population française durant ces trois décennies, les émissions totales générées par l'ensemble des ménages ont « à peine diminué, passant de 161 millions de tonnes de CO2 au début des années 80 à 159 millions de tonnes de CO2 entre 2005 et 2010 ».
« En 2009, 25,5 millions de personnes se déplacent pour aller travailler », un nombre en progression de plus de 10 % en dix ans. Parmi elles, les trois quarts utilisent leur voiture, 15 % les transports en commun, 8 % la marche à pied, et 4,2 % un deux roues, motorisé ou non. C'est l'un des enseignements issus du recensement 2009 réalisé par l'Insee, dont les résultats sont rendus publics mardi 15 janvier 2013, à l'occasion de la nouvelle enquête de recensement.
Le bonus-malus « aurait augmenté les émissions totales de CO2 de près de 170 kilotonnes par trimestre, soit une hausse de 1,2 % » entre septembre 2007 et mai 2008, évalue l'Insee (Institut national de la statistique et de l'évaluation économique), dans le troisième numéro de sa publication « Insee Analyses », paru mardi 24 janvier 2012. L'institut explique ce résultat « par le surcroît de ventes de véhicules neufs, dont la production augmente les émissions ».
« L'énergie est un poste important de consommation des ménages puisqu'il représente en moyenne 8,4 % de leurs dépenses en 2006 : 4,8 % pour leur résidence et 3,6 % pour leur moyen de transport individuel. En 2006, chaque ménage débourse ainsi en moyenne 2 300 euros par an pour payer l'énergie de son logement et le carburant. Dans le budget des ménages, l'énergie pèse autant que l'habillement ou que les loisirs et la culture. » C'est ce qu'indique une étude de l'Insee publiée dans sa lettre Insee Première du mois d'octobre 2010. Intitulée « les dépenses d'énergie des ménages depuis 20 ans », l'étude conclut que les dépenses d'énergie représentent « une part en moyenne stable dans le budget », mais sont source d' « inégalités accrues ».