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La Satt (société d'accélération du transfert de technologie) Île-de-France Innov est en train de monter en puissance pour pouvoir couvrir son « territoire gigantesque de 340 laboratoires et 17 000 chercheurs », indique mi-juin 2013 à AEF son nouveau président Christian Estève, qui a pris ses fonctions début avril (AEF n°193229). « Atteindre la masse critique sur le terrain est fondamental », déclare-t-il, en reconnaissant que « le business plan a sous-estimé le travail de préparation ». Après la signature d'un accord avec Inserm Transfert en mai (AEF n°188624), il ne reste plus que Sciences Po pour achever les conventions avec les établissements des actionnaires (1). Au-delà des aspects de propriété intellectuelle, la Satt souhaite en effet s'appuyer sur leurs équipes de valorisation pour prospecter les projets. Elle-même va faire passer ses effectifs de 15 à 25 personnes « dans les mois qui viennent ».
« Nous sommes parvenus ce mois-ci à un accord sur la manière dont nous allons coopérer pour valoriser et transférer ensemble les résultats obtenus par les unités mixtes de recherche en science de la vie et de la santé », annoncent à AEF, jeudi 30 mai 2013, Christian Estève, président de la Satt Île-de-France Innov, et Cécile Tharaud, présidente d'Inserm Transfert, la filiale de valorisation de l'Inserm. « Nous allons progressivement nous partager le travail sur les UMR (unités mixtes de recherche) selon une logique de site, en concertation évidemment avec les directeurs d'unités », expliquent-ils. « Les déclarations d'invention seront centralisées au niveau de la Satt et donneront lieu à une prise de décision en commun pour déterminer qui, de la Satt ou d'Inserm Transfert, est le mieux placé pour en assurer la meilleure valorisation possible », précisent Christian Estève et Cécile Tharaud.
« Le conseil d'administration de la Satt (société d'accélération du transfert de technologie) Île-de-France Innov, réuni le 19 mars 2013, a pris acte de la démission de son président Gilles Rubinstenn », fait savoir la société à AEF, mercredi 20 mars 2013. « Il regrette cette décision que Gilles Rubinstenn motive par l'impossibilité dans laquelle il se trouve de mener à bien sa mission de déploiement de la société dans le champ de la santé. » Les administrateurs ont « souligné l'importance du travail accompli par Gilles Rubinstenn dans la phase de démarrage et de consolidation de la société et lui ont donné quitus de sa gestion », précise la Satt. Ils ont par ailleurs « élu Christian Estève à la présidence ». Selon IdF Innov, ce choix est motivé « en raison notamment de sa parfaite connaissance de la société dont il a été jusqu'à cette date administrateur ». « Cette décision prendra effet le 31 mars 2013, sous réserve des validations juridiques d'usage », indique la Satt.
Trois actionnaires de la Satt (société d'accélération du transfert de technologie) Île-de-France Innov demandent la « signature immédiate par l'Inserm de l'accord-cadre transposant ses engagements constitutifs, sur le modèle de l'accord signé par le CNRS » (1). Cette demande est la première disposition d'un « plan d'action » que les signataires adressent sous forme de « saisine » le 4 mars 2013 au comité de gestion des Satt (2), et dont AEF s'est procuré une copie. Cette saisine est faite en vertu d'une « procédure d'alerte » prévue par le « contrat bénéficiaire » passé avec l'État (3). Les actionnaires demandent également la « régularisation par l'Inserm et Inserm Transfert de tous les brevets déposés par Inserm Transfert depuis la création de la Satt (…), impliquant le transfert de la gestion du mandat de valorisation à la Satt ». Troisième proposition : « Nonobstant l'application immédiate des deux points précédents », les signataires demandent l'appui de la CDC « afin d'engager les actions en réparation du préjudice subi par la collectivité des associés au cours de l'année écoulée ». Enfin, il est demandé une « révision des objectifs 2014 de la Satt IdF Innov (…) en les décalant à 2015, ou en les révisant à la baisse en 2014 ».
« Les Satt (sociétés d'accélération du transfert de technologie) vont marcher, je ne crois pas en leur échec. Elles vont fonctionner car ce sont des structures de proximité et, dans cette optique, il faut que les chargés de valorisation deviennent les meilleurs amis des laboratoires. » C'est ce que déclare à AEF Gilles Rubinstenn, ancien directeur général de la Fondation Pierre-Gilles de Gennes pour la recherche et nouveau président de la Satt « Île-de-France Innov » (AEF n°222686), en marge du lancement officiel de la structure avec la tenue de son assemblée générale constitutive, jeudi 26 janvier 2012, au siège du PRES Sorbonne Paris Cité. Île-de-France Innov financera « des projets issus d'équipes appartenant aux 17 000 personnels et 340 unités qui constituent son périmètre d'intervention » (1). Plus de 150 millions d'euros seront investis en dix ans. Sur cette période, la Satt annonce qu'elle « procédera à la maturation de 800 projets et créera plus de 200 start-up ».