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Microsoft France mène une opération commerciale en direction du secteur éducatif jusqu'au 31 août 2013 en proposant à tarifs préférentiels (1) sa gamme de tablettes « Surface RT », indique à AEF le 20 juin Angélica Reyes-Matiz, sa directrice marketing éducation. « D'une manière générale, il y a une accélération de l'intégration des tablettes numériques dans l'éducation et le prix est un critère important de choix, il nous fallait proposer une offre compétitive pour que les établissements puissent s'équiper ». La gamme proposée par Microsoft se veut « adaptée à des usages pédagogiques variés », du primaire à l'enseignement supérieur.
« Dans les pays qui réussissent, où le numérique est vraiment entré à l'école, il a fallu un socle d'enseignants extrêmement fort, comme c'est le cas en France ; lorsqu'on les interroge, quatre enseignants sur cinq estiment qu'amener le numérique à l'école est une nécessité », déclare Alain Crozier, président de Microsoft France, lors de l'inauguration d'une « classe immersive », le 20 novembre 2012 au siège de Microsoft France à Issy-les-Moulineaux. L'initiative présentée consiste en l'équipement multimédia d'une salle suite à des partenariats conclus avec l'inspection académique et le rectorat des Hauts-de-Seine. Des élèves de CE1 et CM2 de l'école des Chartreux à Issy-les-Moulineaux viennent une fois par semaine expérimenter ces nouvelles technologies avec leurs enseignants. Selon Thierry de Vulpillières, directeur des partenariats éducation chez Microsoft France, « la classe est à disposition de tous, de la maternelle jusqu'au supérieur ».
« L'école doit garder un rôle de ralentisseur », permettre aux élèves de « prendre de la distance au-delà des outils » numériques à leur disposition, et pour cela « il faut revaloriser le plaisir d'apprendre lentement », considère Divina Frau-Meigs, sociologue des médias à l'université Sorbonne-Nouvelle, lors d'un colloque organisé par Microsoft le 5 avril 2012. Pour le psychologue et spécialiste de l'enfance Serge Tisseron, « tenir compte du numérique à l'école n'est pas introduire des machines mais prendre en compte leur façon d'entretenir des liens avec le monde, leur culture du numérique ». Reste que, souligne Éric Charbonnier, expert éducation auprès de l'OCDE, « même si les TIC sont de plus en plus présentes » à l'école, « la notion de plaisir est moindre » dans le ressenti des élèves sur leurs enseignements.
Il y a aujourd'hui « une impatience des parents et élèves pour une massification du numérique » à l'école, mais les politiques menées jusqu'à présent « portent sur des expérimentations suivies de rapports, sans aller vers la généralisation », estime Thierry de Vulpillières, directeur des partenariats éducation de Microsoft France, lors de la présentation le 5 avril 2012 d'une enquête Ipsos sur la place des TIC à l'école. Réalisée pour Microsoft auprès d'environ 4 000 parents et élèves, elle montre notamment que « près de quatre parents sur cinq sont prêts à contribuer au financement de l'équipement de leur enfant » car ils sont « très largement convaincus de l'utilité des TIC à l'école ». Parmi les 78 % de parents qui se disent prêts à contribuer financièrement, 72 % le feraient de manière partielle « avec contribution tierce du collège ou du lycée », et 6 % le feraient seuls.
Le ministre de la Santé confirme lors du discours prononcé à l'occasion des 50 ans du Sniil réuni en congrès sa "volonté que les partenaires conventionnels puissent ouvrir prochainement des négociations, rapides et ciblées, accompagnant des revalorisations portant sur des actes du quotidien". Affirmant que la profession est "prioritaire" en 2023, François Braun précise avoir demandé au directeur général de la Cnam qu’il ouvre "les discussions sur le sujet". Le ministre aborde aussi la question de la "refondation du métier infirmier" en promettant une approche globale sur les compétences, la formation et les carrières (lire sur AEF info). L’objectif est d’aboutir sur le sujet pour septembre 2024 dans le cadre du chantier de transformation du système de santé. Sur la formation, il indique vouloir "doubler le nombre des Ifsi impliqués dans une cordée de la réussite pour la rentrée 2023".