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« Améliorer la qualité de l'enseignement » dans les universités d'Europe : voilà le leitmotiv des 16 recommandations formulées par le groupe d'experts réuni par la Commission européenne en septembre dernier, et qui vient de remettre son premier rapport sur la modernisation de l'enseignement supérieur, vendredi 21 juin 2013. Ce groupe de travail présidé par Mary McAleese, ancienne présidente irlandaise, avec sept personnalités (1) dont Vincent Berger, président de l'université Paris-Diderot, exhorte les institutions d'enseignement supérieur à « prendre en compte les retours des étudiants », à valoriser la pratique pédagogique, notamment dans la carrière des enseignants, à investir dans « des systèmes de conseil et d'accompagnement » des étudiants, à mieux considérer les besoins du monde socio-économique et à « développer des stratégies d'internationalisation globales ».
Un groupe de travail « de haut niveau », lancé mardi 18 septembre 2012 par la Commission Européenne, va se pencher sur la modernisation de l'enseignement « dans le cadre d'un examen exhaustif du secteur à l'échelle de l'UE, qui s'étalera sur trois ans ». C'est ce qu'indique la Commission dans un communiqué, précisant que « ce groupe, dirigé par Mary McAleese, l'ancienne présidente de l'Irlande, examinera cette année les moyens de promouvoir au mieux l'excellence dans l'enseignement et, l'année prochaine, l'adaptation de l'apprentissage à l'ère numérique ». Le rôle de ce groupe sera de recenser « les bonnes pratiques et les solutions créatives » et de formuler « des recommandations à l'intention des décideurs politiques, des universités et des établissements d'enseignement supérieur nationaux et européens ». Le premier rapport du groupe d'experts est attendu en 2013 et « son mandat court jusqu'en 2015 ».
L'EUA (Association européenne des universités) « se réjouit » de l'accent mis par la Commission européenne sur « le rôle déterminant de l'enseignement supérieur et de la recherche pour parvenir à remplir les objectifs de la stratégie 'Europe 2020' », mais estime toutefois que l'aide devrait également « être destinée à la professionnalisation de la direction et de la gestion universitaire ». Cette réaction intervient après la présentation, mardi 20 septembre 2011 par la Commission européenne, de sa « stratégie de modernisation de l'enseignement supérieur » visant à « soutenir la croissance et l'emploi » (AEF n°232446). De son côté, l'ESU (Syndicat des étudiants européens) se dit « fortement déçu » et estime que « l'exécutif européen n'est pas parvenu à envoyer un message clair au sujet des investissements publics en direction de l'enseignement supérieur ».
« Nous devons réformer l'enseignement supérieur - et la formation professionnelle - afin de doter nos jeunes des compétences dont ils ont besoin », car l'enseignement supérieur « est la meilleure des assurances contre le chômage » (AEF n°232993). C'est ce qu'affirme Androulla Vassiliou, commissaire européenne à l'éducation, la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, mardi 20 septembre 2011. Elle s'exprime à l'occasion de la présentation de la nouvelle « stratégie de modernisation de l'enseignement supérieur » de la Commission européenne. Celle-ci vise à « accroître le nombre de diplômés, à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur et à optimiser la contribution de l'enseignement supérieur à l'économie européenne, afin qu'elle sorte renforcée de la crise ». En effet, « dans l'économie mondiale, l'Europe ne peut faire face à ses concurrents qu'en s'appuyant sur la connaissance, les savoirs et la capacité d'innovation », souligne Androulla Vassiliou.
« Le budget de l'Union européenne peut apporter une véritable valeur ajoutée en favorisant la mobilité, en facilitant la coopération et l'échange des pratiques exemplaires et en soutenant les États membres dans la modernisation de leurs systèmes d'éducation et de formation ». C'est ce qu'indique la Commission européenne dans une communication adressée aux institutions européennes (1). Dans ses propositions pour le budget 2014-2020 de l'UE, la Commission souhaite ainsi « que le budget de l'UE soutienne l'éducation ». Pour ce faire, elle propose une dotation de 15,2 milliards d'euros pour la création d'un nouveau programme baptisé « Europe éducation ». « Ce programme réunira les sous-programmes actuellement distincts du programme 'Éducation et formation tout au long de la vie', les programmes internationaux dans le domaine de l'enseignement supérieur - notamment Erasmus Mundus - et Jeunesse en action », précise la Commission.