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Les services du Premier ministre transmettent la « feuille de route sociale » du gouvernement dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juin 2013. En 44 pages, ce document reprend les conclusions des débats de la « grande conférence sociale pour l'emploi » des 20 et 21 juin et dresse la liste des travaux paritaires et des concertations tripartites et quadripartites de l'année à venir. « Un suivi régulier de [l'application de cette feuille de route] sera effectué avec les organisations concernées et en conseil des ministres. Le bilan de son application sera fait à l'occasion de la prochaine grande conférence sociale, désormais rendez-vous annuel », souligne Matignon.
Le maintien ou non de l'obligation fiscale au développement de la formation professionnelle, le CPF (Compte personnel de formation), la négociation du plan de formation en entreprise ou la formation des demandeurs d'emploi sont quelques-uns des thèmes abordés par les participants à la table ronde emploi-formation de la deuxième conférence sociale, jeudi 20 et vendredi 21 juin 2013. La deuxième demi-journée de cette table ronde était consacrée à la future réforme de la formation professionnelle et à l'exposé par les différentes organisations de leurs attentes. La méthode de mise en oeuvre de cette réforme a également commencé à être précisée lors de ces échanges. Elle va s'articuler autour de la future négociation interprofessionnelle, d'une concertation sur l'alternance et de la poursuite des travaux du groupe multipartite.
« Le temps est venu d'engager une belle et ambitieuse réforme de la formation professionnelle et de l'alternance », indique le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault dans son discours de clôture de la conférence sociale, vendredi 21 juin 2013. Une réforme « essentielle » qui devra « viser deux objectifs » : « mieux orienter la formation professionnelle vers ceux qui en ont le plus besoin » et « faire de la formation un levier de compétitivité pour l'ensemble des entreprises ». En outre, le Premier ministre a annoncé la mise en place d'un « plan de formations prioritaires pour l'emploi » à l'issue de cette conférence sociale, l'objectif fixé étant de permettre, « en quatre mois », « l'entrée supplémentaire en formation de plus de 30 000 demandeurs d'emploi ».
La table ronde « Mobiliser pour l'emploi et la formation professionnelle » de la 2e conférence sociale, organisée les 20 et 21 juin 2013, a permis à ses participants d'arriver à la conclusion de l'utilité d'une nouvelle réforme de la formation, indique la facilitatrice de ce temps d'échange, Catherine Barbaroux. Dans sa synthèse des deux demi-journées de débats, elle a également identifié trois sujets qui devraient être abordés lors de la réforme à venir : la « simplification, la lisibilité et la clarification de la gouvernance », ainsi que quatre principes « à ne pas perdre de vue » à l'occasion notamment de la négociation paritaire sur la formation professionnelle qui va s'ouvrir en septembre. Celle-ci doit déboucher sur la présentation d'un projet de loi attendu « avant la fin de l'année 2013 » a rappelé François Hollande.
La proposition de lier contrat d'apprentissage et promesse d'embauche à l'issue de la formation, formulée par François Hollande en ouverture de la deuxième conférence sociale, a suscité des réactions mitigées chez les participants à la table ronde « emploi - formation ». Ainsi, tant la CGT que Force ouvrière ou même CCI France émettent des réserves. Par ailleurs, si cette première demi-journée de travail a été principalement consacrée à la thématique « emploi », des sujets liés à la formation professionnelle ont commencé à être posés : doublement du DIF portable proposé par le Medef, évolution du FPSPP, conférences des financeurs de la formation préconisée par les régions… La suite des échanges, vendredi matin, doit permettre de cadrer la future négociation interprofessionnelle sur la formation professionnelle.
François Hollande confirme, lors de son discours d'ouverture de la deuxième conférence sociale jeudi 20 juin 2013, son souhait de voir la réforme de la formation professionnelle aboutir « avant la fin de l'année 2013 ». Précédée par une négociation entre les partenaires sociaux, cette réforme devra permettre de faire « revenir [le système français de formation professionnelle] à l'esprit de la loi de 1971 sur la promotion sociale et professionnelle ». Au-delà de ces considérations, le président de la République recommande une meilleure clarification des rôles assignés à chaque acteur de la formation : État, régions et partenaires sociaux. Il appelle par ailleurs à une « action conjointe de l'État, de Pôle emploi, des régions, des partenaires sociaux, des organismes de formation et des entreprises » pour réduire le nombre d'offre d'emploi non pourvues tous les ans.
Coupler « contrat d'apprentissage » et « engagement d'embauche » pour les entreprises qui « contribueraient à la définition [du programme de] formation d'un jeune en alternance », est une des hypothèses évoquées par François Hollande à l'occasion de son discours d'ouverture de la deuxième conférence sociale, jeudi 20 juin 2013. Une proposition dont « la conférence sociale est saisie ». À cette occasion, le président de la République confirme également la nécessité d'engager une nouvelle réforme de la formation professionnelle dont le cadrage devrait découler de ces deux jours d'échanges et dont il rappelle qu'il souhaite la voir aboutir « avant la fin de l'année 2013 », après une négociation entre les partenaires sociaux. Cette réforme « devra aussi traiter de l'alternance et de l'apprentissage ».