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Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis à Luxembourg pour le Conseil Affaires étrangères, appellent, pour la première fois depuis juillet 2011, à une « diplomatie climatique européenne plus pro-active et plus ciblée », dans leurs conclusions du lundi 24 juin 2013. Les ministres reconnaissent que les changements climatiques constituent un « risque » pour l'environnement, mais aussi pour la « prospérité économique, le développement et plus largement, en matière de stabilité et de sécurité ».
La Banque mondiale publie, mercredi 19 juin 2013, un nouveau rapport décrivant l'impact du réchauffement de la planète de l'ordre de 2°C et 4°C d'ici 2100 sur les régions les plus pauvres du monde, d'Afrique sub-saharienne et d'Asie du sud et du sud-est, ainsi que pour les littoraux. Intitulé « Baissons la chaleur : phénomènes climatiques extrêmes, impacts régionaux et plaidoyer en faveur de l'adaptation », il constitue la suite d'un rapport publié en novembre dernier, quelques jours avant la conférence des parties à la convention climat de Doha (AEF n°202021). Ce dernier avertissait le monde politique que sans actions supplémentaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, « le monde était sur la voie d'un réchauffement de l'ordre de 4°C, marqué par des événements extrêmes ».
Les chefs d'État et de gouvernement des huit pays développés les plus puissants de la planète réunis lors du sommet du G8 à Lough Erne (Irlande du Nord), lundi 17 et mardi 18 juin 2013, ont évoqué la question du changement climatique au cours de leur réunion. Le communiqué final y consacre quatre paragraphes, sur un total de 96. Il se contente d'y réaffirmer les engagements pris dans l'enceinte de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) à Durban (2011) et à Doha (2012), rappelle « l'urgence de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 » et engage les chefs d'État et de gouvernement à travailler à l'adoption d'un accord international en 2015, dans l'enceinte de la convention-climat.
Les deux semaines de négociations sur les changements climatiques, qui s'achèvent à Bonn, vendredi 14 juin 2013, ont « permis d'avancer concrètement vers un nouvel accord mondial sur le climat » en 2015, selon la secrétaire exécutive de la convention-climat, Christiana Figueres. Elles ont cependant à nouveau soulevé la question du processus de décision, alors que trois pays, la Russie, la Biélorussie et l'Ukraine, ont bloqué le travail d'un groupe de négociations parallèles, le SBI, en demandant la réouverture du débat sur l'adoption des décisions, qui se fait selon le mode du consensus dans cette enceinte onusienne. Les négociations s'étaient ouvertes le 3 juin, quelques jours après que la concentration mondiale des gaz à effet de serre dans l'atmosphère a franchi la barre des 400 ppm (particules par millions).
Le président des États-Unis, Barack Obama, et le président chinois, Xi Jinping, réunis lors d'un sommet informel en Californie, ont conclu, samedi 8 juin 2013, un accord pour « travailler ensemble, et avec d'autres pays, à la suppression de la consommation et de la production des hydrofluorocarbones (ou gaz HFC), à travers une approche multilatérale, qui inclut l'expertise et les institutions du protocole de Montréal ». Les gaz HFC constituent un produit de substitution, comme réfrigérant, propulseur d'aérosols et gaz isolants, aux gaz CFC (chlorofluorocarbure), au fort pouvoir d'appauvrissement de la couche d'ozone, couverts par le protocole de Montréal depuis 1987, ainsi qu'aux gaz HCFC (hydrochlorofluorocarbones), qui ont dans un premier temps remplacé les CFC. Le HFC a un pouvoir d'appauvrissement de la couche d'ozone moindre que le CFC et le HCFC, mais un fort pouvoir d'effet de serre et est couvert à ce titre par le protocole de Kyoto.