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« Sur la base des taux d'obtention d'un diplôme en 2011, on estime que dans les pays de l'OCDE, en moyenne 1,6 % des jeunes termineront avec succès un programme de recherche de haut niveau [conduisant à l'obtention du doctorat] contre également 1,6 % en France », observe l'OCDE dans sa livraison 2013 du rapport « Regards sur l'éducation », publié mardi 25 juin 2013 (1). L'organisation internationale relève qu'il faut « noter pour la France que ce chiffre est dans la moyenne des pays de l'OCDE », mais qu'un doctorant sur trois « est en mobilité internationale, ce qui peut dénoter à la fois une attractivité [des] filières [françaises] pour les étudiants étrangers et une peur de s'y engager pour les étudiants nationaux ».
« La crise économique a affecté les politiques d'innovation à la fois en termes d'objectifs et d'instruments. Toutefois, au lieu de déboucher sur un renouvellement, elle a modifié l'équilibre entre les objectifs et instruments déjà en place, l'idée étant généralement de maximiser leur impact sur la croissance économique et d'économiser des ressources. » C'est ce que relève l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) dans ses « perspectives 2012 » pour la science, la technologie et l'innovation, parues en janvier 2013 dans leur version française (et en septembre en anglais, AEF n°206505) et marquées, cette année encore, par les effets de la crise économique. Pour l'organisation, « le contexte actuel a accentué des tendances déjà à l'oeuvre auparavant : les politiques d'innovation doivent être pertinentes (viser des objectifs économiques ou sociétaux), cohérentes (entre elles et avec les autres politiques) et fédératrices (en termes de champs couverts et d'acteurs concernés) ».
La France se situe à la quinzième place, juste en dessous de la moyenne de l'OCDE pour son taux de délivrance de doctorats en 2009, selon son tableau de bord 2011 pour la science, la technologie et l'industrie (AEF n°223692). Cette année-là, ce sont un peu moins de 1,5 % des personnes ayant l'âge type pour ce diplôme qui l'ont obtenu et 43 % de ces nouveaux docteurs sont des femmes. « Les titulaires de doctorat sont des acteurs clés de la recherche et de l'innovation », précise le document : « Ils ont été spécifiquement formés à la recherche et sont considérés comme étant les plus qualifiés pour faire avancer et diffuser la connaissance scientifique. » « Peu d'étudiants ont obtenu un diplôme de recherche avancée en 2009, mais la tendance est à la hausse dans tous les pays depuis dix ans », relève l'étude. « En Suisse et en Suède, les taux d'obtention ont atteint respectivement 3,4 % et 3,0 %. La hausse relative est la plus forte en République tchèque et au Portugal. »