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La ville de Paris, qui accueille « plus de 950 tournages de films dans 6 000 sites servant de décor », souhaite favoriser et faciliter les raccordements électriques temporaires afin de limiter la présence de groupes électrogènes, et ainsi « réduire la nuisance sonore et l'impact environnemental » : elle signe une charte d'engagements réciproques en ce sens avec ERDF, jeudi 27 juin 2013. Une première charte avait été signée en 2006.
« Il y a quelques années l'idée que l'audiovisuel avait une empreinte carbone était inimaginable. Puis, il y a eu une prise de conscience : une activité nomade de tournage génère des déchets, utilise de l'électricité, et des moyens de transport… », remarque Catherine Puiseux, responsable RSE à TF1. Elle intervient lors du séminaire « Productions audiovisuelle et cinématographique éco-responsables : comment réduire l'impact des pratiques métier sur l'environnement ? », organisé par le Club Ina Sup (Institut national de l'audiovisuel), jeudi 20 janvier 2011.
« Certes, le calculateur carbone donne une photographie floue de la réalité, car l'approximation des résultats est de 20 à 30 %, mais cela respecte la hiérarchie des sources majoritaires d'émissions carbone. » C'est ce qu'affirme Catherine Puiseux, coordinatrice RSE pour TF1, mercredi 22 septembre 2010, lors de la présentation de Carbon'Clap, un calculateur carbone accessible en ligne, qui permet d'évaluer l'impact 'gaz à effet de serre' des activités de production cinématographique et audiovisuelle. Initié par le collectif Ecoprod (L'AEF n°298871), Carbon'Clap est un dérivé du bilan carbone de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), qui s'adresse aux équipes de production et leur permet d'intégrer le facteur environnemental parmi les autres paramètres de travail.
TF1 présente son indicateur carbone, Eco2climat, exprimé en kilogrammes de CO2 par personne, lundi 7 décembre 2009, jour de l'ouverture du sommet de Copenhague. Eco2climat a pour objectif d'estimer le contenu en carbone des consommations de produits et services, de l'habitat et des déplacements des Français, pour « sensibiliser les ménages à l'impact environnemental de leur consommation et mode de vie ». Il sera présenté une fois par mois dans le journal de 20 heures pour que les « téléspectateurs suivent, mois après mois, les évolutions et les variations de ce chiffre, en fonction des saisons naturellement mais aussi des efforts de chacun, des entreprises et des pouvoirs publics ».
Des professionnels de l'audiovisuel et de la cinématographie ont créé une démarche et un centre de ressources, Écoprod, pour diminuer l'impact environnemental des productions cinématographiques et audiovisuelles. Le site ecoprod.com est officiellement lancé, mardi 28 avril 2009, par les fondateurs de cette initiative : TF1, France 5, la commission des films d'Île-de-France, le groupe de protection sociale Audiens, ainsi que l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et la Drire Île-de-France (direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement).