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« La transformation de notre potentiel de recherche en potentiel économique est insuffisante. Globalement, les résultats de la valorisation de la recherche en France sont catastrophiques. » C'est ce que déclare Jacques Lewiner, doyen de la valorisation de PSL. Il s'exprime lors de la visite du labex IPGG (Institut Pierre-Gilles-de-Gennes) par Louis Gallois, commissaire général à l'investissement et Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris, chargé de l'innovation, de la recherche et des universités, mercredi 26 juin 2013 (1). « 370 projets franciliens ont été sélectionnés par le programme d'investissements d'avenir, soit un engagement 'en cash' de près de 6,8 milliards d'euros », chiffre Louis Gallois, qui assure par ailleurs à AEF que la signature de la Satt Paris Saclay devrait intervenir prochainement.
« Les structures traditionnelles françaises en matière de valorisation ne sont pas d'une performance extraordinaire. Les retombées économiques et industrielles de la recherche sont d'un niveau lamentable, sauf à l'ESPCI ParisTech où nous arrivons à concilier recherche de haut niveau et applications », estime Jacques Lewiner, doyen de la valorisation de PSL, lors d'une présentation à la presse des activités de recherche du PRES, mardi 11 juin 2013. Il annonce la création d'une structure de valorisation propre à PSL, sur le modèle du fonds Charpak de l'ESPCI. Par ailleurs, en matière de signature unique des travaux de recherche, Monique Canto-Sperber, présidente de PSL, affirme qu'un « protocole de signature » a été « à peu près défini » au sein du PRES. « Le principe est acquis, mais le diable est dans les détails », reconnaît-elle sans donner plus de détails. Lors de cette conférence enfin, plusieurs directeurs de labex exposent les avancées réalisées grâce aux financements du PIA, et Mathias Fink dévoile son projet de nouvelle formation d' « ingénieur d'innovation ».