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Le rôle de l'expertise scientifique ne peut être réduit à un consensus d'experts, elle doit être confrontée aux controverses de la société, estiment les chercheurs invités par l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, travail), lors d'une journée de colloque organisée avec la chaire développement durable de Sciences-Po, mardi 18 juin 2013 (1). « Arrêtons de forcer le consensus, adoptons le principe du contradictoire », interpelle le sociologue Francis Chateauraynaud, directeur d'études à l'EHESS (École des hautes études en sciences sociales). Parmi « les » publics aujourd'hui impliqués dans les débats de société sur les gaz de schiste, les OGM ou l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le sociologue note une « rébellion des milieux » : il mentionne les « surgissants », qui remettent en cause « le cadre même de la manière dont on pose les problèmes ».
La synthèse finale du débat national sur la transition énergétique devrait être finalisée jeudi 18 juillet 2013. Mais la méthode pour y arriver a suscité des tensions assez vives, jeudi 20 juin, lors de l'avant-dernier conseil national du débat, entre d'une part le Medef, la CGT et FO, et d'autres part les ONG environnementales. L'organisation patronale et les deux syndicats ont refusé, le matin, la méthode proposée par Laurence Tubiana, facilitatrice du débat, et menacé de quitter la table. S'ils expliquent leur position pour des questions de représentativité de chaque acteur, les associations de protection de l'environnement les accusent plutôt de vouloir affaiblir les négociations finales. Laurence Tubiana « ne désespère pas » de parvenir à négocier de nouveaux « compromis » qui iraient au-delà des propositions de chacun des sept groupes de travail.
Le conseil régional d'Île-de-France et l'Arene (Agence régionale de l'environnement et des nouvelles énergies) présentent, jeudi 6 juin 2013, les 30 propositions issues des dix débats territoriaux sur la transition énergétique, organisés dans le cadre de l'appel à manifestation lancé par le conseil régional. « Nous avons eu moins de réponses à notre appel que prévu », regrette Corinne Rufet, vice-présidente en charge de l'environnement, de l'agriculture et de l'énergie au conseil régional, qui explique ces chiffres par les nombreux débats nationaux organisés sur le territoire de l'Île-de-France, concurrençant ceux de la région. Quelques thèmes émergent de ces 30 propositions : la question de la précarité énergétique, l'information sur la rénovation des bâtiments et sur son financement, ainsi que le renforcement des compétences des communes pour le développement d'énergies renouvelables au niveau local.
Le Sénat adopte définitivement, par 174 voix contre 143, la proposition de loi sur l'indépendance de l'expertise et la protection des lanceurs d'alerte en matière de santé et d'environnement, mercredi 3 avril 2013. Aucune modification n'est apportée au texte transmis par l'Assemblée nationale : celui-ci, qui ne devrait dès lors plus évoluer sur le fond, doit encore être définitivement adopté par les députés. « Les conditions devraient être réunies pour que les signaux faibles soient mieux repérés, et à un stade suffisamment précoce, pour prévenir des catastrophes sanitaires ou environnementales » se félicite le ministère de l'Écologie dans un communiqué le soir-même.
L'organisation de la conférence environnementale est un « système perfectible », « imparfait », qui « sera en débat dans la table ronde sur la gouvernance », explique le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, mercredi 12 septembre 2012. La construction de cet événement de deux jours a occupé dès leur nomination Nicole Bricq, puis Delphine Batho. Quels thèmes seraient abordés ? Qui participerait ? Quel niveau de représentation serait choisi par chaque organisation participante ? Ces questions ont été longuement discutées et négociées. Retour sur l'élaboration de cet événement, qui pourrait être perturbé par une manifestation de « plusieurs centaines » de personnes selon ses organisateurs dont Greenpeace et Attac (1).