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La BEI (Banque européenne d'investissement) publie une proposition de révision de ses critères pour son activité de prêts à l'appui du secteur de l'énergie, le 24 juin 2013, suite à une consultation publique lancée fin 2012. Elle doit être examinée par le conseil d'administration de la BEI au cours de sa réunion du 23 juillet 2013. La BEI souligne que ses nouveaux critères « s'inscrivent dans le droit fil des priorités stratégiques de l'UE pour favoriser la croissance économique, la sécurité de l'énergie et le développement durable ». Pour les Amis de la Terre, cette nouvelle politique énergétique est « déjà dépassée, puisqu'elle se contente d'introduire des conditions pour ses prêts aux énergies fossiles ». De même, pour le WWF, la BEI doit « changer sa cible immédiatement, pour ne soutenir que les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique pour atteindre les objectifs climat ».
« Le président de la BEI (banque européenne d'investissement) a demandé aux services de la banque de refuser toute nouvelle demande de financement » émanant du fournisseur de matières premières suisse Glencore (cotée à la bourse de Londres depuis le 24 mai) et de sa filiale zambienne Mopani (MCM : Mopani copper mines), en raison des « préoccupations graves qui se sont faits jour récemment au sujet de la gouvernance de Glencore », annonce la BEI, mardi 31 mai 2011. Une étude de la banque européenne est actuellement en cours sur des accusations d'évasion fiscale, par des ONG, se basant sur un audit financier réalisé en 2009 (L'AEF n°243273). En 2005, la BEI a accordé un prêt de 48 millions d'euros à Mopani afin de « rénover la fonderie de sa mine de cuivre et à terme, promouvoir le développement de la région ».
Cinquante députés européens appellent à un « moratoire des financements publics de l'UE - y compris via la BEI (Banque européenne d'investissement) - aux projets miniers dangereux et polluants », dans une lettre ouverte publiée en collaboration avec l'ONG Les Amis de la Terre, mardi 24 mai 2011. Ce moratoire devrait s'appliquer « tant que des normes et procédures strictes et contraignantes ne sont pas en place », indique le courrier, qui s'adresse au président du Conseil européen, à la présidence hongroise de l'UE, au président de la Commission européenne et au responsable de la Commission sur les financements de l'UE aux industries extractives. Les eurodéputés Verts Yannick Jadot, Eva Joly, Pascal Canfin et Michèle Rivasi, ainsi que Corinne Lepage (Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe), et Harlem Désir (Alliance progressive des socialistes et des démocrates), sont notamment signataires de la lettre.
Les députés européens réunis en plénière ont adopté, jeudi 17 février 2011, en première lecture, une résolution demandant à la BEI (Banque européenne d'investissement) de « renforcer sa capacité à évaluer les aspects environnementaux, sociaux et de développement des projets, y compris les droits de l'homme et les risques liés aux conflits, et en encourageant la consultation au niveau local des pouvoirs publics et de la société civile ».
La commissaire européenne à l'Action climatique, Connie Hedegaard et Philippe Maystadt, le président de la BEI (Banque européenne d'investissement) ont annoncé, lundi 14 juin 2010, le lancement d'une « initiative commune » sur la question des financements destinés aux pays en développement pour la lutte contre les changements climatiques. Dans le cadre de l'accord de Copenhague, les pays développés se sont engagés à verser 30 milliards d'euros pour les années 2010, 2011 et 2012 et 100 milliards d'euros par an entre 2012 et 2020. La part de l'UE dans les trois premières années doit s'élever à 7,2 milliards d'euros.