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L'Espé d'Aquitaine sera rattachée à la future communauté d'universités, et en attendant sa création, elle restera école interne de Bordeaux-IV à la rentrée 2013, comme l'est l'IUFM aujourd'hui. Mais ce schéma n'a pas levé toutes les réserves à Bordeaux-III et à l'UPPA. Des craintes subsistent aussi autour du modèle économique qui, jusqu'à fin juin, restait une « case vide » dans le dossier d'accréditation, confirme le 27 juin 2013 Yannick Lung, président de Bordeaux-IV, pour qui la difficulté des Espé tient dans la « très forte confiance et coopération supposée entre les partenaires ». Les cinq universités de la région devraient reconduire pour l'Espé leur contribution actuelle à l'IUFM, Bordeaux-IV prévenant qu'elle « ne peut en assumer seule le fonctionnement ».
« Notre sentiment général est que les Espé vont fonctionner avec un capital confiance évident pour les usagers », déclare à AEF Jean-Loup Salzmann, président de la CPU (Conférence des présidents d'université), jeudi 20 juin 2013. « Les Espé et les Satt sont les deux exemples récents de réussite de l'interuniversitaire en France. L'interuniversiaire n'est pas en panne ! » Gilles Roussel, président de la commission formation et insertion professionnelle de la CPU, revient pour sa part sur les difficultés encore identifiées : absence de mention explicite dans les textes (loi et décret d'application) aux établissements non intégrateurs, affectation systématique des moyens humains des IUFM aux Espé et « période d'initialisation » des Espé. La CPU craint en effet des « difficultés dans certains sites à la rentrée ».
Le comité de pilotage pour le projet d'Espé de l'académie de Bordeaux devait examiner mardi 23 avril 2013 deux projets de formation pour la future école : l'un, en date du 15 avril, préparé par un groupe de formateurs de l'IUFM d'Aquitaine à la demande de leur directeur, Philippe Girard, l'autre rédigé par les vice-présidents de Cevu des cinq universités de la région, qui se sont réunis le 18 avril, sans les représentants du rectorat et de l'IUFM. « Les logiques des deux projets sont tout à fait incompatibles quant à la manière de former les enseignants et de penser leur professionnalisation », juge Yann Lhoste, formateur et élu Snesup-FSU à l'IUFM d'Aquitaine. Deux VP Cevu, joints mardi par AEF, parlent eux de « pistes » de réflexion plutôt que d'un projet définitif concernant leurs propositions, qu'ils ne souhaitent pas détailler à ce stade.
Dans sept académies (Bordeaux, Corse, Lille, Lyon, Nantes, Toulouse, Versailles), la mise en œuvre de l'Espé (École supérieure du professorat et de l'éducation) semble rencontrer des difficultés particulières, d'après les avis des MEN et MESR. Les ministères ont élaboré des « fiches d'accompagnement » après examen du préprojet d'accréditation de l'Espé pour l'ensemble des académies. AEF en a réuni 27 (France métropolitaine et La Réunion). Pour ces sept académies, les ministères proposent d'organiser « très rapidement » une réunion de travail. À l'inverse, dans onze autres académies, en raison de la « qualité » du dossier ou d'une réflexion « bien avancée », « les services » des ministères proposent de simples « échanges », si le comité de pilotage de l'Espé le souhaite. Neuf académies présentent des situations intermédiaires et des réunions de travail leur seront proposées « rapidement ». L'analyse de ces fiches permet de dresser, au niveau national, un bilan à mi-parcours de la création des Espé. Le dossier final d'accréditation des Espé doit être envoyé aux ministères au plus tard le 25 mai.
Trois options émergent pour le choix de l'établissement de rattachement de la future Espé de l'académie de Bordeaux, alors que trois groupes techniques (1), co-pilotés par le directeur de l'IUFM (Philippe Girard) et le directeur de la pédagogie au rectorat (Gabriel Borger) sont en place depuis fin janvier 2013. Le recteur, Jean-Louis Nembrini, évoque deux scénarios. Soit le rattachement de l'Espé à Bordeaux-IV, qui a intégré l'IUFM d'Aquitaine en 2007 et doit se fondre début 2014 dans la NUB (nouvelle université de Bordeaux) (2), soit l'intégration au PRES Université de Bordeaux. Cette dernière solution ne serait pas la plus privilégiée, selon les informations recueillies par AEF, car le PRES a prévu de transférer un certain nombre de ses missions à la NUB. L'autre option (rattachement à Bordeaux-IV et ensuite à la NUB) ne fait pourtant pas l'unanimité. Bordeaux-III lui préfère la création d'une communauté d'universités ou communauté scientifique à l'échelle de la région Aquitaine.
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".