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« Force est de constater que le manque de fonds, ainsi que l'inertie d'une partie des établissements, n'ont pas permis de faire réellement émerger l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement) », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mercredi 26 juin 2013. Elle est auditionnée par la mission commune d'information du Sénat « sur l'action extérieure de la France en matière de recherche pour le développement ». « Ce constat est confirmé par un rapport des inspections IGAENR et IGAE », poursuit la ministre (1). « Nous envisageons donc de repositionner la gouvernance de la recherche française pour le développement, qui mobilise 360 millions d'euros, d'entraîner d'autres partenaires pour diversifier les sources de financement, et d'innover dans les méthodes de l'aide au développement », annonce-t-elle.
« Une société ne saurait se développer sur le long terme sans produire elle-même les connaissances dont elle a besoin pour imaginer et construire son avenir. » C'est sur cette « conviction » que se fonde la « vision stratégique 2012-2022 » du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), rendue publique le 22 mars 2013. Cette stratégie entend donc « faire de la recherche un outil de développement » pour « contribuer au développement durable des territoires ruraux et des filières agricoles des pays du Sud ». Pour cela, le Cirad retient « quatre ambitions » : « étendre la production scientifique, produire et renforcer des partenariats stratégiques, évaluer l'impact des recherches et soutenir l'innovation, évoluer pour assumer ces ambitions ». Cette stratégie « préfigure l'élaboration d'un nouveau contrat d'objectifs », signale l'organisme de recherche. « Elle offre également un cadre commun à l'élaboration des projets des unités de recherche de l'établissement. »
Le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), l'IRD (Institut de recherche pour le développement) et Agropolis Fondation signent, lundi 4 mars 2013, des accords de partenariat avec le consortium du CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale). Ces accords se situent dans la perspective d'une « meilleure coordination mondiale des recherches agronomiques pour le développement », indiquent les partenaires.
Il faudrait « doter l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement) de l'autorité nécessaire, notamment par un renforcement de ses capacités propres de décision » et par « un renforcement de ses moyens financiers et humains ». Telle est l'une des recommandations que formule le collège Sud du Cora (conseil d'orientation de l'AIRD) en marge de la réunion plénière du conseil du 16 novembre 2012, fait savoir l'agence jeudi 29 novembre 2012. Le conseil demande aussi de « lever la confusion de nom entre l'AIRD et l'IRD (Institut de recherche pour le développement) », de même que « les autres ambiguïtés susceptibles d'exister entre l'AIRD et les autres structures françaises ».