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Les arrêtés du 28 avril 2010 du préfet de la région d'Île-de-France délivrant des permis de construire pour la réalisation de deux bâtiments de l'université Paris-Diderot sont annulés. Telle est la décision rendue par le tribunal administratif de Paris, mardi 2 juillet 2013, qui avait été saisi de deux recours par le Comité anti-amiante de Jussieu et plusieurs autres plaignants (1) en juin 2010. Alors que le constructeur et l'université font valoir que les deux bâtiments concernés – construits et en service – ne sont pas ouverts au public et respectent les règles de sécurité prévues pour des locaux à usage professionnel, le tribunal juge que les deux bâtiments accueillent du public et qu'en conséquence, les normes de sécurité ne sont pas adaptées. Paris-Diderot « prend acte » du jugement, tout en rappelant que le tribunal ne demande ni la fermeture ni la destruction des locaux.
Vincent Berger, président de l'université Paris-Diderot, et Stéphane Keïta, directeur du développement territorial et du réseau de la Caisse des dépôts, signent une convention de partenariat, mercredi 5 juin 2013, « en faveur du développement et de la modernisation du campus de l'université » pour la période 2013-2016. Le projet de l'université concerne « prioritairement le domaine de l'efficacité énergétique », avec notamment la « mise en œuvre de travaux d'amélioration, malgré le caractère récent du patrimoine, ainsi que la maintenance et le renouvellement des équipements ». La Caisse des dépôts apporte « son soutien et son expertise » à ce projet, qui s'inscrit dans la « déclinaison sur le terrain » de la convention-cadre « Campus d'@venir » signée entre la CDC et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en avril dernier (AEF n°191731).
« Un an après la signature du PPP (partenariat public-privé) de l'université Paris-Diderot (Paris-VII), nous posons la première pierre. Il s'agit d'une coopération exemplaire ! », se félicite Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, vendredi 21 janvier 2011, à l'occasion d'un déplacement sur la Zac rive-gauche dans le 13e arrondissement de Paris. « Il ne suffit pas d'augmenter les moyens pour avoir des résultats, c'est pourquoi nous avons eu recours à un PPP. Regardez Jussieu, entièrement géré par le public : sept ans de retard. Paris-Diderot, avec un PPP, en 18 mois, c'est bouclé. Je crois que ça donne à réfléchir ! », poursuit la ministre.
« Je ne réagis jamais aux papiers du 'Canard', c'est un principe », déclare à AEF le porte-parole du groupe de BTP Vinci. « Je peux néanmoins vous dire que les deux sociétés de notre groupe, Sogam et Adim IDF, chargées de la réalisation de quatre nouveaux bâtiments sur le campus de l'université Paris-Diderot, réfutent totalement les allégations de l'article et n'excluent pas d'intenter une action en diffamation contre l'architecte Philippe Blandin. » L'hebdomadaire satirique publie mercredi 14 avril 2010 un article intitulé « Vinci veut construire une fac aux planchers branlants ». L'article relate que « le numéro un mondial des travaux publics se prépare à construire des bâtiments à la sécurité gravement défectueuse » pour l'université Paris-Diderot, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Le journal tient l'information de l'architecte Philippe Blandin qui « a découvert que Vinci prenait quelques libertés avec le cahier des charges ».