En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« L'alliance européenne pour l'apprentissage », dont le but est d'appuyer « les réformes nationales visant à mettre en place ou à renforcer les programmes d'apprentissage », a été lancée mardi 2 juillet 2013, indique la Commission européenne dans un communiqué. Cette dernière entend encourager les pouvoirs publics, les entreprises et les partenaires sociaux des États membres de l'UE à « prendre des engagements fermes pour stimuler les financements publics et privés en faveur des programmes d'apprentissage ». En outre, les représentants des syndicats et des employeurs européens se sont engagés dans une déclaration commune à « propager les expériences et les bonnes pratiques au sein de leurs propres organisations » dans les six prochains mois.
La CES (Confédération européenne des syndicats) et le patronat européen (Business Europe, UEAPME, CEEP) ont présenté le 11 juin 2013, à Bruxelles, lors d'une conférence de presse commune leur « cadre d'actions » en faveur de l'emploi des jeunes, fruit d'une négociation entre partenaires sociaux européens. Avec ce cadre, qui met en avant quatre priorités (l'apprentissage, la transition entre l'école et le marché du travail, l'emploi et l'entrepreneuriat), les partenaires sociaux affirment vouloir apporter des solutions au problème du chômage des jeunes qui atteint 24,4 % dans la zone euro. « Le processus doit maintenant se développer avec les partenaires sociaux au niveau national », souligne Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES. « Nous n'allons pas laisser ce texte flotter dans le vide. Les partenaires sociaux devront mettre ce cadre en pratique dans les 3 ans et une évaluation aura lieu à l'issue. »
Promouvoir la formation professionnelle et l'apprentissage en alternance pour garantir « une meilleure adéquation entre les aspirations des jeunes et les postes vacants » est une des dispositions contenue dans le « projet de cadre d'actions » pour favoriser l'emploi des jeunes finalisé le 9 avril 2013 entre la CES (Confédération européenne des syndicats) et le patronat européen. Ce texte présente un ensemble de recommandations visant à améliorer « l'employabilité » des jeunes, en mettant notamment l'accent sur l'apprentissage. « La formation en situation de travail, notamment l'apprentissage et les stages, peut […] contribuer à une transition plus en douceur des jeunes vers le marché du travail et réduire les risques de transitions longues. » La CES rendra publique le 5 juin la probable validation de cet accord par les syndicats membres, tandis que BusinessEurope se prononcera le 7 juin.
« La Commission [européenne] mettra en place, au niveau de l'Union, une alliance pour l'apprentissage qui oeuvrera à l'avancement de ce projet et réunira les États membres et un éventail élargi de parties prenantes pour leur permettre de tirer, ensemble, les enseignements de leur expérience et d'alimenter leur action au niveau national. » C'est ce qu'annonce la Commission europénne dans un rapport intitulé « Repenser l'éducation - Investir dans les compétences pour de meilleurs résultats socio-économiques » et adressé au Parlement, au Conseil, au Comité économique et social et au Comité des régions européens. « L'investissement dans l'éducation et la formation pour le développement des compétences revêt un caractère fondamental pour la stimulation de la croissance, car ce sont les compétences qui déterminent la capacité de l'Europe à accroître sa productivité », précise la Commission en introduction de son rapport.
« Flécher des fonds du FSE et du programme 'Erasmus pour tous' (17 %) pour fournir un financement de base aux États-membres qui souhaitent mettre en place ou réformer leur système dual (1) » et « soutenir [sur les fonds de l'UE] des campagnes de communication européennes et nationales afin de faire évoluer la perception de l'apprentissage ». Ce sont deux des douze recommandations de Business Europe (2), visant à « améliorer la qualité et l'image de l'apprentissage », présentées le mardi 6 mars 2012 à la presse. Au regard, notamment, des perspectives de vieillissement de la population, de la demande future en main-d'oeuvre qualifiée (la part des emploi hautement qualifiés pourrait approcher 35 % en 2020) et du taux de chômage des moins de 25 ans (22,4 %, soit le double de celui de la population active totale), l'organisation prône un système dual de formation pour l'ensemble des pays européens, dont elle note « la diversité des systèmes d'apprentissage », qu'elle détaille.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :