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L'Organisation météorologique mondiale publie, le 3 juillet 2013, un nouveau rapport sur le réchauffement de la planète, soulignant que la décennie 2001-2010 a été marquée par des « phénomènes climatiques extrêmes à fort impact » et a été « la plus chaude qui ait été constatée depuis le début des mesures systématiques » en 1850. L'OMM avait déjà publié un rapport en mai, soulignant que l'année 2012 était la plus chaude depuis 1850 (AEF n°190376). « Pour évaluer de façon rationnelle le changement climatique, l'échelle de temps la plus courte reste la décennie », souligne le secrétaire général de l'organisation Michel Jarraud. Les conditions météorologiques et climatiques extrêmes ont causé la mort de plus de 370 000 personnes entre 2001 et 2010, soit une hausse de 20 % par rapport à la décennie précédente.
La Banque mondiale publie, mercredi 19 juin 2013, un nouveau rapport décrivant l'impact du réchauffement de la planète de l'ordre de 2°C et 4°C d'ici 2100 sur les régions les plus pauvres du monde, d'Afrique sub-saharienne et d'Asie du sud et du sud-est, ainsi que pour les littoraux. Intitulé « Baissons la chaleur : phénomènes climatiques extrêmes, impacts régionaux et plaidoyer en faveur de l'adaptation », il constitue la suite d'un rapport publié en novembre dernier, quelques jours avant la conférence des parties à la convention climat de Doha (AEF n°202021). Ce dernier avertissait le monde politique que sans actions supplémentaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, « le monde était sur la voie d'un réchauffement de l'ordre de 4°C, marqué par des événements extrêmes ».
L'OMM (Organisation météorologique mondiale) présente, mercredi 28 novembre 2012, un bilan de l'année 2012 en matière de changements climatiques, qui met en exergue « une année record pour la fonte des glaces, le nombre d'événements extrêmes et les températures élevées ». « Si les années 2001 à 2011 ont été les plus chaudes jamais enregistrées, les dix premiers mois de l'année 2012 montrent que cette année ne sera pas une exception, malgré l'influence de l'épisode climatique de refroidissement 'La Nina' en début d'année », note l'OMM, qui présente son rapport en marge des négociations internationales qui se tiennent actuellement à Doha (Qatar), sous l'égide de la convention-climat.
La concentration de CO2 dans l'atmosphère a atteint 390,9 ppm (parties par million) en 2011, soit une augmentation de 140 % par rapport aux niveaux préindustriels (avant 1750). Entre 2010 et 2011, le taux d'accroissement du CO2 dans l'atmosphère est proche de la moyenne des dix dernières années (2,0 ppm). C'est ce qu'indique le bulletin annuel de l'OMM (Organisation météorologique mondiale) sur les gaz à effet de serre pour l'année 2011, publié mardi 20 novembre 2012. En 2010, la concentration de CO2 était de 389 ppm. Selon le Giec, il existe une chance sur deux de limiter le réchauffement de la planète à 2°C d'ici 2100 en stabilisant la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à 450 ppm.
« Le monde est sur la voie d'un réchauffement de l'ordre de 4°C, marqué par des vagues de températures extrêmes et une hausse du niveau de la mer dangereuse pour l'homme. Les effets négatifs du réchauffement climatique seront principalement ressentis par les régions les plus pauvres du monde et vont probablement saper les efforts de développement de ces pays. » Voici les principales conclusions du rapport publié par la Banque mondiale (1), lundi 19 novembre 2012, et intitulé « Baissons la chaleur : pourquoi il faut absolument éviter une élévation de 4°C de la température de la planète ». « Ce rapport décrit ce que sera le monde si le réchauffement climatique atteint 4°C, et selon les prévisions quasi-unanimes des scientifiques, c'est ce qui se produira avant la fin du siècle en l'absence d'un changement drastique de politique », indique la Banque mondiale, qui conclut que ce réchauffement « peut et doit être évité ».
« Même en tenant compte des politiques et développements récents, le système énergétique mondial ne semble toujours pas s'être engagé sur une voie plus durable », résume l'AIE (Agence internationale de l'énergie), qui publie, lundi 12 novembre 2012, son rapport annuel sur les Perspectives mondiales de l'énergie ou World energy outlook. La demande énergétique mondiale devrait ainsi augmenter de plus d'un tiers d'ici 2035 ; la Chine, l'Inde et le Moyen-Orient représentant plus de 60 % de cette hausse. Selon ce scénario, les émissions de gaz à effet de serre actuelles correspondent à une hausse de 3,6°C de la température mondiale à moyen et long termes.