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Voici, en bref, deux informations concernant les écoles de commerce de Bordeaux, Marseille et Strasbourg : d'une part, l'association « Kedge business school », qui fusionne les anciennes écoles BEM et Euromed, est officiellement créée le 28 juin 2013 et un nouveau CA est nommé. Il met à parité les deux CCI de tutelle, qui conservent ensemble la majorité des voix. D'autre part, l'EM Strasbourg annonce une refonte de son système de bourses issues des dons des entreprises dans un nouveau dispositif unique, baptisé « Escale », qui « ne sélectionnera plus uniquement les dossiers sur des critères sociaux ».
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Le plan stratégique de Kedge business school sera « disponible d'ici cinq à six semaines », ainsi que les contours de l'organisation interne de cette future école, dans laquelle doivent fusionner BEM (Bordeaux école de management) et Euromed management au plus tard en juillet prochain, assure à AEF Philip McLaughlin, directeur de l'école de management bordelaise, le 12 février 2013. « Le projet vise bien à garantir le rayonnement de l'école et la pérennité de nos activités et de nos emplois. Il n'y a pas d'absorption d'une école par une autre. La gouvernance prévue est partagée à 50-50 et les discussions sont actuellement très concertées, très équilibrées entre nous et Euromed ». « Il n'y a pas de caractère déséquilibré dans cette fusion. Nous sommes sur une base paritaire », abonde Dominique Babin, le directeur général de la CCI de Bordeaux, dont dépend BEM. Tous les deux apportent ces précisions après les craintes émises par le syndicat CFDT-CCI à propos de cette fusion (AEF n°196076).
Le conseil d'administration de l'université de Strasbourg « a validé la hausse du tarif d'inscription du programme grande école de l'EM Strasbourg », mardi 17 avril 2012, indique l'école de management dans un communiqué. Les frais d'inscription passeront ainsi de 6 500 euros à 7 500 euros à la rentrée prochaine. Le Cevu de l'UdS (université de Strasbourg) s'était prononcé contre cette hausse des droits d'inscription en février dernier, et le point a fait l'objet d'un report de calendrier au CA, sa présentation étant initialement prévue lors de la séance du 5 avril. Pour les élus étudiants de l'Afges (Association fédérative des étudiants de Strasbourg, membre de la Fage), majoritaires au CA, « la dynamique dans laquelle se sont lancées les grandes écoles, parmi lesquelles notre école de management universitaire, est néfaste à la démocratisation de l'enseignement supérieur ».
« L'université de Strasbourg [est] la première université française à lancer une campagne de levée de fonds », ce vendredi « 1er octobre 2010 à 17h30 », indiquent ses services dans un dossier de presse. Se présentant comme « un exemple unique de fusion entre trois établissements », l'université rappelle avoir créé la fondation Université de Strasbourg « pour l'aider à accélérer son développement », cette fondation partenariale s'étant associée à sa fondation pour la recherche en chimie (AEF n°272419). « Notre campagne, qui porte sur les années 2010-2014, vise un objectif de 20 millions d'euros », annonce à AEF Régis Bello, président de la fondation partenariale. Son lancement a été réalisé au Collège doctoral européen « sous le haut patronage de Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Luxembourg et président de l'Eurogroupe [diplômé et docteur honoris causa de l'université de Strasbourg], et d'Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric ».