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La synthèse des 140 débats et conférences qui se sont tenus dans la région Rhône-Alpes entre février et juin 2013 (1) a été présentée lors d'une conférence régionale le 4 juillet mais n'a pas été validée par le Medef Rhône-Alpes, qui la juge « inacceptable ». L'organisation patronale de la région estime que « la voix des entreprises reste très insuffisamment sous représentée » et critique « la méthodologie retenue par le comité opérationnel, dont la composition n'inclut aucun acteur économique ». Sur le fond, les débats sont restés centrés sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables, laissant de côté les enjeux industriels et le nucléaire, regrette le Medef. Certains sujets comme « le rôle des territoires ruraux ou l'industrie, ont été moins abordés », note le document de synthèse. Les points de divergence ont également été signalés par des encarts, notamment sur le nucléaire et les gaz de schiste.
Bruno Rebelle, membre du comité de pilotage du débat national sur la transition énergétique, a présenté les grandes lignes se dégageant, lundi 8 juillet 2013, des ateliers thématiques qui se sont tenus dans le cadre du séminaire conjoint des délégations régionales et du conseil national du débat sur la transition énergétique. Il ressort ainsi que la transition énergétique doit être portée « par tous », et « pour tous ». Elle ne passera pas que par des solutions techniques, mais aussi par un changement de culture. « Des questions restent en suspens », note néanmoins Bruno Rebelle, sur l'articulation des responsabilités territoriales et le financement. Les acteurs du débat ont jusqu'au 18 juillet, date officielle de clôture du débat, pour tenter de trouver des réponses.
Le comité de pilotage du débat national de la transition énergétique présente, lundi 8 juillet 2013, « quinze propositions pour la transition énergétique de la France », dans le cadre du séminaire conjoint des délégations régionales et du conseil national du débat sur la transition énergétique. Présenté comme « un document de travail provisoire », il est le texte sur lequel les membres du conseil national vont se reposer pour écrire la synthèse du débat qu'ils doivent présenter le 18 juillet au gouvernement. Celle-ci devra en outre intégrer la synthèse nationale des débats territoriaux (AEF n°186052) et les débats du séminaire. Le document provisoire reprend l'objectif d'une réduction de 50 % de la consommation énergétique finale tout en notant l'opposition de certains acteurs, plaide pour la mise en oeuvre d'une contribution climat-énergie, la réduction des vitesses pour les automobilistes ou encore la création d'un Conseil d'orientation de la transition énergétique.
Le conseil régional Rhône-Alpes a approuvé, jeudi 28 mars 2012, la deuxième version de son plan climat, qui engage la région dans un plan d'actions à cinq ans compatible avec les objectifs 2020 et 2050. L'objectif défini par la délibération d'octobre 2010 (AEF n°257145) fixait une réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2020, et de 80 % (facteur 5) entre 1990 et 2050. « La première version du plan climat adoptée les 9 et 10 février 2012 (AEF n°220978) a permis d'identifier et de lister les actions à engager. La deuxième version est beaucoup plus détaillée et engage la phase opérationnelle du plan », explique Benoit Leclair, vice-président (EELV) à l'énergie et au climat du conseil régional.
Le projet de SRCAE (schéma régional climat air énergie) de Rhône-Alpes a été rejeté faute de majorité, lors de l'assemblée régionale du vendredi 30 mars 2012. Après avoir demandé le report du vote, les groupes EELV et du Front de gauche ont en effet voté contre le texte, avec le soutien de Benoît Leclair, vice-président délégué EELV à l'énergie et au climat, qui a participé à son élaboration. Indépendamment du souhait de l'État, le groupe UDC (Union de la droite et du centre) a également voté contre afin de pointer les contradictions de la majorité. « L'État n'était pas au rendez-vous pour construire un scénario à la hauteur des enjeux : avec un objectif à 62 % de réduction des GES (gaz à effet de serre) en 2050, nous sommes très en dessous des 75 % (facteur quatre) et encore plus loin du facteur cinq (- 80 %) que notre propre région s'est fixé en 2010 », explique le groupe EELV.
Le Ceser Rhône-Alpes « a apprécié l'effort de travail fourni et partage bon nombre d'objectifs qui sont globalement à la hauteur des décisions du Grenelle de l'environnement », mais s'étonne que le SRCAE (schéma régional climat air énergie) ignore « la production d'électricité nucléaire en Rhône-Alpes ». Telle est l'une des conclusions de l'avis rendu mardi 21 février 2012 en assemblée plénière, portant sur le SRCAE élaboré par la préfecture de région et le conseil régional (AEF n°223724). Le conseil régional doit présenter un bilan des consultations sur le SRCAE, à l'occasion de l'assemblée plénière des 29 et 30 mars 2012. « Le Ceser a voulu faire preuve de réalisme et d'efficacité en n'excluant pas le nucléaire tout en voulant en restituer les enjeux », explique-t-il. Cet avis « prend en compte ce qu'il appelle le nouveau paradigme environnemental, se proposant de concilier environnement et réalisme économique ».