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Un nouveau programme d'investissements d'avenir d'un montant de 12 Md€, dont des actions doivent toucher à la « e-éducation » et aux « internats de la réussite », est annoncé le 9 juillet 2013 par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Les dépenses de ce nouveau programme « monteront progressivement en puissance et prendront le relais » du précédent programme d'investissements d'avenir (AEF n°188531), portant sur 35 Md€ dont « les investissements décéléreront à partir de 2016 » et « les versements seront limités en 2014 et 2015 ». Une spécificité de ce programme est que « tout en préservant un volet 'recherche' significatif, il se distingue du PIA initial par la volonté d'être plus proche de la création d'activités et d'emplois ».
« Je veux couper court à toutes les rumeurs alarmistes : l'existence de l'internat d'excellence de Douai n'est absolument pas remise en cause », indique mercredi 26 juin 2013 à AEF Jean-Jacques Pollet, recteur de l'académie de Lille. Les enseignants de cet établissement ont alerté la presse et les élus locaux après avoir appris qu'une classe de quatrième allait fermer à la rentrée, estimant qu'il s'agit d'une première étape avant une fermeture complète. Ouvert en 2010 dans d'anciens locaux de l'IUFM de Douai (Nord), cet internat d'excellence est un établissement à part entière, comme à Sourdun (Seine-et-Marne) et à Montpellier (Hérault) : il a fait l'objet d'un investissement de 21,5 millions d'euros, financé par l'État et l'Anru. « Une évolution est nécessaire à partir du moment où le projet du ministère est de passer à un autre modèle », estime Jean-Jacques Pollet.
« Les directeurs académiques des services de l'Éducation nationale ne traiteront plus prioritairement les demandes de dérogation [à la carte scolaire] formulées sur la base du motif 'parcours scolaire particulier', qui servent trop souvent à éviter l'établissement de secteur », indique la circulaire de rentrée 2013, publiée au BO du jeudi 11 avril. « Le précédent gouvernement n'a jamais supprimé la carte scolaire. Il ouvrait des classes supplémentaires là où il y avait de la demande », affirme le ministère de l'Éducation nationale, qui veut « éviter les excès » de dérogation. « Nous avons conscience qu'il ne s'agit pas là de la réforme de la carte scolaire mais nous voulons mettre un peu plus d'équité. Le sujet de la carte scolaire est un sujet que nous n'avons pas à traiter seul, mais en interministérielle. » La circulaire de rentrée évoque également la question de l'éducation prioritaire et de la scolarisation des élèves à besoins particuliers.
« Créer un service public, ce n'est pas interdire les offres privées. Je suis au contraire extrêmement soucieux que ces offres privées existent. J'ai reçu à plusieurs reprises les syndicats des éditeurs et les éditeurs français en leur disant de s'impliquer au maximum dans la mutation que nous devons réussir, qui est celle du numérique pédagogique », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, lors d'une séance de questions à l'initiative des députés UMP, mercredi 27 février 2013 à l'Assemblée nationale. Le ministre était interrogé par Annie Genevard (UMP, Doubs) sur la place accordée, dans le projet de loi d'orientation sur l'école, à « une filière numérique privée telle qu'elle existe dans notre pays ».