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Le Strem (syndicat des travailleurs de la recherche extra-métropolitaine), affilié au Sgen-CFDT, « soutient sans ambiguïté la seconde proposition » du rapport d'inspection de l'IGAENR et de l'IGAE sur l'IRD (Institut de recherche pour le développement) », indique-t-il lundi 8 juillet 2013. Ce rapport, daté de mai 2013 et encore non public, propose deux scénarios d'évolution de l'IRD et de l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement, n°186153). Celui soutenu par le Strem, et qui a la « préférence » des inspections, consiste à recentrer l'institut sur sa fonction d'opérateur, l'ANR (Agence nationale de la recherche) reprenant « une partie des activités de l'AIRD ». L'autre scénario est que l'IRD devienne lui-même une agence de moyens. Le Strem assure qu'il « demeurera force de proposition auprès des tutelles pour préserver (…) la fonction d'opérateur de l'institut ».
Un rapport d'inspection de l'IRD, qui n'a pas encore été rendu public et qu'AEF s'est procuré, propose « deux scénarios d'évolution » pour l'institut et l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement). Dans le premier scénario, « l'IRD se transforme en agence de programmation et de financement et abandonne progressivement son rôle d'opérateur ». Le second scénario, « qui a la préférence de la mission », suggère que « l'IRD se recentre sur sa fonction d'opérateur et l'ANR intègre la fonction de programmation de la recherche partenariale au Sud ». Ce rapport de l'IGAENR et de l'IGAE, daté de mai 2013, formule également des « préconisations » sur « les modalités d'organisation et de fonctionnement » de l'IRD et de l'AIRD. Les inspections formalisent par ailleurs les « prérequis » pour que la recherche partenariale avec les pays du Sud « soit la plus efficace possible ».
Il faudrait « doter l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement) de l'autorité nécessaire, notamment par un renforcement de ses capacités propres de décision » et par « un renforcement de ses moyens financiers et humains ». Telle est l'une des recommandations que formule le collège Sud du Cora (conseil d'orientation de l'AIRD) en marge de la réunion plénière du conseil du 16 novembre 2012, fait savoir l'agence jeudi 29 novembre 2012. Le conseil demande aussi de « lever la confusion de nom entre l'AIRD et l'IRD (Institut de recherche pour le développement) », de même que « les autres ambiguïtés susceptibles d'exister entre l'AIRD et les autres structures françaises ».
Les dix contributions émanant de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) remises aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche montrent un désaccord sur l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement), qui se définit elle-même comme un « nouvel instrument collaboratif réunissant six institutions » (1) et qui a aujourd'hui le statut de direction générale au sein de l'institut. Dans sa propre contribution, le président de l'IRD, Michel Laurent, émet des propositions pour renforcer l'autonomie et les moyens de l'AIRD (AEF n°202985). L'agence relaie le même message dans le texte qu'elle a remis aux assises le 19 octobre 2012, qui demande de « renforcer son autonomie », d' « adapter son positionnement et son nom » et de « la doter de moyens financiers et humains correspondant à ses missions ». Plus largement, l'AIRD attend « le soutien des tutelles » pour « la conforter dans ses actions, dans ses dimensions de pluridisciplinarité et d'intégration formation-recherche-valorisation pour construire un partenariat avec le Sud porteur de valeurs ».
« L'IRD souffre (…) d'une définition insuffisamment précise de la déclinaison opérationnelle de ses objectifs en matière d'aide au développement » et doit « clarifier [ses] objectifs concrets ». C'est ce que recommande l'Aeres dans son rapport d'évaluation de l'institut, qui doit paraître mardi 5 octobre 2010 sur le site internet de l'agence. L'évaluation a eu lieu du 26 au 28 mai 2010 et le comité d'évaluation était présidé par Gilles Boeuf, professeur des universités, président du Muséum national d'histoire naturelle. Le rapport invite l'IRD à « approfondir ce point avec ses tutelles et à s'appuyer sur cette clarification des objectifs pour réussir sa réorganisation administrative et opérationnelle avec le soutien de l'ensemble des personnels ». « Les PPR (programmes pilotes régionaux) sont censés poursuivre précisément cet objectif de recentrage et de convergence entre les priorités de recherche de nos partenaires du Sud et nos propres priorités », indique Michel Laurent, PDG de l'IRD, dans sa réponse.