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Le dossier d'accréditation de l'Espé parisienne, daté du 29 juin 2013, fait part de certaines « difficultés » relatives aux masters MEEF, notamment concernant la durée du stage en M1. Afin par ailleurs de trouver un équilibre entre les huit établissements impliqués, le conseil d'école « fera appel au maximum de personnalités extérieures » et « un contrat d'objectif et de moyens » entre l'Espé et l'université de rattachement - Paris-IV - sera signé. Le dossier d'accréditation souligne la complexité que représente le nombre d'établissements concernés. L'arrêté d'accréditation de cette Espé sera, comme les autres, examiné par le Cneser du 16 juillet.
Le dossier de l'Espé de Versailles envoyé fin mai aux ministères « s'est largement amélioré » « après des échanges avec les ministères », selon Sonja Denot-Ledunois, chargée de mission enseignement supérieur auprès du recteur, le 4 juillet 2013, interrogée par AEF. Selon elle, le dossier « correspond » au cadrage concernant les volumes horaires des masters et nombre de semaines de stage. « Je ne vois pas pourquoi on pourrait nous refuser » une accréditation de cinq ans, estime le recteur Pierre-Yves Duwoye. Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, avait indiqué que les projets de « trois groupes d'universités » méritaient d'être « profondément » revus et envisagé une accréditation « provisoire » pour les dossiers « les moins aboutis ». Malgré des ajustements réalisés sur les maquettes et les stages, des responsables universitaires doutent que l'Espé obtienne cette accréditation dans la durée.
Le dossier d'Espé de l'académie de Grenoble « répond aux demandes des ministères », indique le recteur Olivier Audéoud à AEF vendredi 5 juillet 2013. Après une première version présentée fin mai, le dossier a été « finalisé le 3 juillet, avec les explications qui étaient demandées » par les ministères de tutelle (MEN et MESR). Selon les informations recueillies par AEF, Grenoble faisait partie des projets d'Espé rencontrant le plus de difficultés fin mai 2013 (AEF n°187140). La lettre des deux ministères, datée du 17 juin, pointait « un état de la réflexion trop peu aboutie » (1). Nous avons fait travailler tout le monde sur les points demandés et avons eu des échanges avec les cabinets », affirme le recteur.
Dans sept académies (Bordeaux, Corse, Lille, Lyon, Nantes, Toulouse, Versailles), la mise en œuvre de l'Espé (École supérieure du professorat et de l'éducation) semble rencontrer des difficultés particulières, d'après les avis des MEN et MESR. Les ministères ont élaboré des « fiches d'accompagnement » après examen du préprojet d'accréditation de l'Espé pour l'ensemble des académies. AEF en a réuni 27 (France métropolitaine et La Réunion). Pour ces sept académies, les ministères proposent d'organiser « très rapidement » une réunion de travail. À l'inverse, dans onze autres académies, en raison de la « qualité » du dossier ou d'une réflexion « bien avancée », « les services » des ministères proposent de simples « échanges », si le comité de pilotage de l'Espé le souhaite. Neuf académies présentent des situations intermédiaires et des réunions de travail leur seront proposées « rapidement ». L'analyse de ces fiches permet de dresser, au niveau national, un bilan à mi-parcours de la création des Espé. Le dossier final d'accréditation des Espé doit être envoyé aux ministères au plus tard le 25 mai.