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« En 2011, le mal-être au travail représente 13 500 euros par an et par salarié en coûts directs et indirects soit une perte de valeur ajoutée pour l'ensemble du secteur privé de 250 milliards d'euros », évaluent Apicil et le cabinet Mozart Consulting, dans le baromètre de bien-être au travail, Ibet (indice de bien-être au travail) 2013, présenté début juin 2013 (1). En outre, cette désorganisation de la qualité du travail correspond à « une dégradation de la performance socio-économique des entreprises françaises de 27 % ». Le baromètre démontre également que trois secteurs d'activité se distinguent par leurs bonnes pratiques en termes de niveau d'engagement : l'énergie/environnement, les télécommunications et la banque/assurance.
Les propositions du rapport Pénicaud-Lachmann-Larose « Bien-être et efficacité au travail », publié en février 2010 (AEF n°275408), « furent unanimement saluées pour leur pertinence… mais leur mise en oeuvre reste aujourd'hui très inégale et dans l'ensemble lacunaire ». Tel est le principal constat de Martin Richer, consultant en RSE (responsabilité sociale des entreprises), dans sa note « Bien-être et efficacité : pour une politique de qualité de vie au travail », publiée par le think tank Terra Nova le 18 mars 2013. Alors que la négociation interprofessionnelle sur la qualité de vie au travail se poursuit, la note fait « le point sur chacun des cinq champs de progrès proposés en formulant des recommandations dont les partenaires sociaux, les entreprises et les pouvoirs publics pourraient utilement se saisir ».
Le groupe de protection sociale Apicil mène jusqu'à mars 2013 une expérimentation sur la santé et le bien-être au travail avec cinq entreprises clientes. Ces entreprises, de taille et de secteur d'activité divers, mettent en œuvre, au choix, un « indicateur de bien-être au travail » (« Ibet », AEF n°249626), outil de diagnostic de la performance sociale, ou la démarche de santé globale « Ma santé, je m'en occupe » (AEF n°215796). Grâce au retour d'expériences de ce « mode laboratoire », Apicil entend proposer à ses clients « une offre standardisée mi-2013 », explique Marie-Ève Saint-Cierge Lovy, directrice marketing du groupe, jeudi 18 octobre 2012.
La mutuelle Apicil annonce le 26 avril 2012 le lancement d'un « programme innovant » de prévention santé baptisé « Ma santé je m'en occupe ! ». Avec l'appui du cabinet de conseil Deuxpointcinq, Apicil expérimente, auprès de cinq entreprises, des « solutions novatrices pour améliorer le bien-être des salariés et permettre à l'entreprise d'augmenter sa performance sociale ». À partir d'un questionnaire individuel, il s'agit de produire un diagnostic personnel confidentiel, puis un « profil collectif de la santé dans l'entreprise », afin de définir des actions préventives adéquates.
« La bonne santé des collaborateurs contribue à la bonne santé de l'entreprise », assure Pascal Ronzon, responsable grands comptes et expertises du groupe Apicil, lors d'une rencontre RH organisée par le groupe de santé mutualiste, jeudi 20 janvier 2011 à Lyon. Cette réunion clôt un cycle de conférences dédié à la santé au travail. En tant que levier de compétitivité, le bien-être des salariés mérite donc d'être mesuré, au même titre que la performance économique. C'est du moins ce que soutient Victor Waknine, consultant, créateur de l'Ibet, ou « indice de bien-être au travail » : « L'Ibet permet de mesurer la performance sociale au même titre que la performance économique » (1).