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La Préfecture de police de Paris « a délivré cette semaine les 70 premiers arrêtés d'autorisation de port d'armes de sixième catégorie au bénéfice des agents du groupement parisien inter-bailleurs de surveillance », salue la ville de Paris, mercredi 10 juillet 2013. « À partir du vendredi 12 juillet 2013, les agents du GPIS ayant reçu leur formation et passé avec succès l'examen d'aptitude seront équipés de bâtons et d'aérosols de défense et pourront en faire usage en cas de nécessité et dans le respect strict de la loi. » L'objectif de cette mesure est d' « assurer toujours plus de tranquillité aux habitants du parc social parisien tout en garantissant à ses agents une meilleure protection », assure la municipalité.
La diminution de la participation financière de la ville de Paris au budget du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) « va entraîner la suppression de nombreux postes d'agents » au sein de ce groupement, dénonce Geoffroy Boulard, adjoint au maire UMP du XVIIe arrondissement chargé de la prévention, de la sécurité et de la politique de la ville, jeudi 3 janvier 2012 sur son site internet. Selon lui, la suppression de ces emplois conduirait à « l'arrêt pur et simple de toute surveillance pour l'équivalent de 5 000 logements sociaux répartis dans des dizaines de résidences à Paris ».
Le décret permettant d'équiper les agents de sécurité des bailleurs sociaux en bâton de type tonfa et en bombes lacrymogènes « fait suite à une demande, notamment celle du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) et de la ville de Paris ». C'est ce qu'indique Stéphane Dambrine, directeur général de Paris Habitat et président du conseil d'administration du GPIS, à AEF jeudi 6 septembre 2012 (AEF Habitat et Urbanisme n°225021). Les 245 agents de sécurité du GPIS, groupement d'intérêt économique rassemblant treize bailleurs sociaux chargé de la sécurité nocturne de logements sociaux et de leurs locataires, sont actuellement formés pour pouvoir être équipés de cet armement. Le budget du GPIS, d'environ 13 millions d'euros, est financé presque pour moitié par la mairie de Paris, via ses subventions aux bailleurs sociaux.
La prime liée aux nouveaux équipements des agents de sécurité du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) sera négociée en septembre 2012, dans le cadre d'un accord entre la direction et les partenaires sociaux relatif à la pénibilité, indique le GPIS à AEF, mercredi 27 juin 2012. Des agents de sécurité avaient cessé le travail, dimanche 24 et lundi 25 juin 2012, pour demander une prime pour port de tonfa et de bombe lacrymogène (AEF Habitat et Urbanisme n°211806). Le Sneps-CFTC avait compté environ 25 grévistes. Le GPIS a pour sa part recensé 2 grévistes le dimanche, et 18 le lundi. « Lors du piquet de grève, les agents étaient accompagnés d'autres personnes en contentieux avec le GPIS », indique une porte-parole du groupement.
Des agents de sécurité et cynophiles du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) ont fait grève du dimanche 24 juin 2012 au soir au mardi 26 juin 2012 au matin, apprend AEF auprès du Sneps (Syndicat national des employés de la prévention-sécurité)-CFTC. Selon l'organisation, environ 25 agents se sont réunis pour un piquet de grève, lundi 25 juin 2012. C'est la première grève d'agents de sécurité du GPIS depuis sa création, en 2004. Cette action devrait être suivie d'une action plus large, en septembre 2012, indique à AEF Sébastien Labiausse, secrétaire national adjoint du Sneps-CFTC. « Nous n'avons pas eu de réponse de la direction ou des syndicats patronaux, seulement un silence de mort », regrette-t-il.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :