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L'Insee a publié jeudi 11 juillet 2013 dans son numéro d'« Economie et Statistique » une compilation de huit articles sur les transports. « Thème de recherche scientifique à l'origine, la mobilité est devenue un objet politique, notamment officialisé par le Grenelle de l'environnement qui a demandé d'accorder plus d'attention aux comportements de mobilité et de faire évoluer les autorités organisatrices des transports vers des autorités organisatrices de la mobilité durable », note l'institut français de statistiques. Deux articles portent particulièrement sur les enjeux environnementaux : « Des mobilités plus homogènes ou plus diversifiées ? » et « Evolutions récentes des émissions de CO2 liées à la mobilité des Français : analyser les dynamiques à l'oeuvre grâce aux enquêtes nationales Transports de 1994 et 2008 ». L'idée commune à ces deux enquêtes, c'est le « clivage », qui s'opère en France, avec d'un côté les zones urbaines denses, et de l'autre, les zones où l'urbanisation est plus diffuse.
« Les déplacements domicile-travail sont désormais à l'origine de 3,7 % des émissions de CO2 et de 3 % des émissions de gaz à effet de serre dans le grand Sud-Est ». C'est ce que révèle une étude sur les navettes domicile-travail menée dans le grand Sud Est (Rhône-Alpes, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Paca et Corse), par l'Insee Rhône-Alpes et rendue publique le 31 mars 2011. « Le trajet aller domicile-travail moyen parcouru par un actif occupé travaillant hors de sa commune est passé de 16,7 km en 1999 à 17,5 km en 2006 », observe l'Insee. En outre, « plus de la moitié des actifs occupés (56 %) travaillent désormais hors de leur commune de résidence ».
L'Insee Rhône-Alpes définit, dans une étude publiée le 31 mars 2011, pour le grand Sud-Est (régions Rhône-Alpes, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse) « sept types de territoires vulnérables en cas de contraintes aux déplacements ». Cette étude s'inscrit dans un contexte où les « individus ont tendance à se déplacer de plus en plus souvent et de plus en plus loin, mais cela pourrait bien s'inverser avec la raréfaction des énergies fossiles ». « Les zones à risque (dans l'arrière-pays méditerranéen, en Corse, et la zone de Crest-Die en Rhône-Alpes) sont de loin celles où la situation serait la plus critique en cas de contraintes fortes à la mobilité », observe l'Insee. « Elles cumulent mobilité non durable, risques économiques et démographiques et ont un taux de couverture de l'emploi faible. L'économie est en partie dépendante d'un tourisme très saisonnier peu favorable au développement de l'économie et des infrastructures locales ».