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La région Bretagne et ses partenaires (1) mettent en place un dispositif d'aides pour inciter les étudiants en écoles de kinésithérapie à travailler au moins trois ans en milieu hospitalier. Ce dispositif, présenté lundi 8 juillet 2013, prévoit la signature d'une convention entre la région, un centre hospitalier et l'étudiant en kiné, dès son entrée à l'école. L'étudiant effectuera prioritairement ses stages de troisième année d'études dans le centre hospitalier signataire de la convention. La région prendra en charge la quasi-totalité de ses frais de scolarité, tandis que l'hôpital recruteur lui versera un salaire pendant sa dernière année d'études. Le dispositif concerna une trentaine d'étudiants par an. Seize centres hospitaliers ont déjà fait part de leur souhait de recruter dix-huit jeunes kinés dans ce cadre.
Le Conseil national de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes « ne comprend pas que les masseurs-kinésithérapeutes, en dépit de leur demande unanime, n'aient pas été intégrés à la Paces lors de l'examen de l'article 22 du projet de loi ESR » et « qu'a contrario un article 22 bis crée, à titre expérimental, une première année d'études commune à diverses formations paramédicales » (AEF n°187100 et n°189681), indique-t-il le 25 juin 2013.
« La proposition d'expérimenter des premières années communes aux formations paramédicales ne constitue qu'une porte de sortie face au refus de mutualiser l'ensemble des formations de santé », écrit la Fnek (Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie) au lendemain de l'adoption du projet de loi ESR par l'Assemblée nationale, mardi 28 mai 2013. Les députés ont notamment étendu aux formations paramédicales les possibilités d'expérimentation dans les procédures d'admissions (AEF n°188935). Mais pour la Fnek, ces expérimentations ne doivent pas remplacer « le recrutement des kinés réalisé par la Paces ». Plus généralement, elle « regrette le manque d'ambition du gouvernement » sur les études de santé mais salue le vote de la cotutelle du MESR.