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L'association Sciences Po Europe « préfigure une future fondation d'utilité publique commune aux six IEP du concours commun », explique sa présidente Laure Ortiz, ancienne directrice de l'IEP de Toulouse (2000-2010), dans une interview à AEF. « L'idée est d'approfondir les deux axes de notre partenariat qui marchent déjà très bien, à savoir le recrutement commun et le travail autour de la démocratisation de l'accès aux IEP, mais aussi d'ouvrir de nouveaux espaces de collaboration » en matière de relations internationales, de recherche et de formations communes. Si Sciences Po Europe « a d'une certaine manière vocation à remplir le vide laissé par la FNSP auprès des IEP de région », son rôle restera de « venir en appui d'établissements distincts, entre eux et par rapport à elle », précise-t-elle aussi, avant de revenir sur « l'immense amnésie » que traverse aujourd'hui la FNSP quant à sa mission « nationale ».
L'UPD (université Paris Dauphine) et six IEP de province – Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Toulouse – signent le 19 juin 2013 une « déclaration d'intention », où ils s'engagent à « coopérer en vue de diversifier leur offre de formation et de renforcer leur potentiel de recherche ». Ce texte, qui devra faire l'objet de « conventions bilatérales « entre chaque IEP et l'UPD », comporte trois grands axes : des doubles-cursus, la préparation aux concours de la fonction publique, la coopération entre centres de recherche.
Le conseil d'administration de Sciences Po Toulouse a refusé, lundi 6 mai 2013, l'augmentation des droits d'inscription de 35 euros proposée par la direction de l'établissement. Cette position, prise à la majorité des membres, était notamment défendue par les représentants étudiants. Le CA valide, à l'unanimité, le principe de modulation des frais d'inscription en fonction des revenus à partir de 2014. Il accepte également le principe d'indexation des droits. « Ce principe permet d'éviter la situation dans laquelle, tous les cinq ans, les frais d'inscription augmentent fortement », explique Philippe Raimbault, directeur de l'IEP de Toulouse, à AEF, mardi 7 mai 2013. « La question de ces deux principes a déjà été travaillée avec les représentants étudiants, cela veut donc dire que ces mesures seront bien mises en place en 2014 », déclare-t-il. Les droits d'inscriptions à Toulouse (725 euros en 2012) sont actuellement les plus bas des IEP.
Les directeurs de six IEP (Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse) « déplorent la décision prise par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche d'amputer leur dotation de fonctionnement pour 2013 de 5 % », écrivent-ils dans un communiqué de presse commun daté du 5 avril 2013. Ils s'expriment suite à une réunion qui s'est tenue ce même jour à Toulouse. Les six directeurs (1) « constatent la mobilisation grandissante de leurs étudiants et de leurs personnels contre ces mesures perçues comme inéquitables » et demandent à Geneviève Fioraso d'engager « rapidement avec eux une discussion sur les moyens, leur niveau et leur modalité de calcul, discussion qui intègre absolument la question posée par le rôle de la FNSP ».
Le conseil d'administration de l'IEP de Lille (Lille-II) a adopté, jeudi 28 mars 2013, à l'unanimité une motion dénonçant une baisse de 5 % de sa dotation globale de fonctionnement, baisse notifiée par le ministère de l'Enseignement supérieur le 15 mars. « Le CA m'a mandaté pour proposer aux autres directeurs d'IEP, lors de notre réunion vendredi à Toulouse, une démarche commune pour faire connaître notre mécontentement », indique à AEF Pierre Mathiot, directeur de Sciences Po Lille, mardi 2 avril 2013. L'établissement a adopté une DBM (décision budgétaire modificative) prévoyant de diminuer ses frais de personnels de 75 000 euros. « Ces économies, si elles devaient se confirmer, auraient une conséquence sur notre offre de formation », explique le directeur.
Le conseil d'administration de Sciences Po Toulouse refuse, à l'unanimité de ses membres, lundi 17 décembre 2012, de voter son budget 2013 et publie, mardi 18 décembre, une lettre ouverte « afin d'attirer solennellement l'attention de l'État et des collectivités territoriales partenaires sur la pression insupportable et le caractère insoutenable de la situation qui est faite aux étudiants et aux personnels de Sciences Po Toulouse » (1).