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Le projet de décret créant la NUB (nouvelle université de Bordeaux), issue de la fusion de trois des quatre universités du site bordelais (Bordeaux-I, Bordeaux-Segalen et Bordeaux-IV) a été rejeté par le Cneser lundi 15 juillet 2013. L'EPCSCP se substituera à ces trois établissements à compter du 1er janvier 2014. En attendant, sa gouvernance sera assurée par un administrateur provisoire, nommé par le recteur, et une assemblée constitutive provisoire, regroupant les conseils d'administration et les présidents des trois universités actuelles. Les conseils et les directeurs des composantes et des services communs de Bordeaux-I, Bordeaux-Segalen et Bordeaux-IV demeureront en fonction jusqu'à l'installation des nouvelles instances au sein de l'université fusionnée. Le texte consacre aussi le changement de nom et d'attributions du PRES bordelais.
Bordeaux-I (sciences et technologie) approuve en conseil d'administration, jeudi 30 mai 2013, par 20 voix pour, 4 contre et 3 abstentions, sa fusion avec Bordeaux-Segalen (santé et sciences de l'homme) et Bordeaux-IV (droit, économie, gestion) au sein d'une université unique au 1er janvier 2014. L'université bordelaise de sciences et technologie est la dernière à voter ce jeudi, après Bordeaux-Segalen le 23 mai (AEF n°189193) et Bordeaux-IV le 27 mai (AEF n°189033). La création de ce nouvel établissement, qui devrait prendre le nom d'université de Bordeaux, actuellement porté par le PRES, devrait être effective à la rentrée 2013. Une assemblée constitutive, réunissant les trois CA des universités fusionnées, doit se tenir en septembre prochain, après passage du décret de création devant le Cneser cet été.
Les trois conseils d'administration de Bordeaux-I, Bordeaux-Segalen et Bordeaux-IV voteront fin mai 2013, pour la dernière fois, pour ou contre leur fusion en 2014. Au sein de Bordeaux-IV (droit-économie-gestion), le sujet divise encore. Les résistances sont fortes à la faculté de droit, divisée entre son doyen « pro-NUB », Jean-François Brisson, et des « anti-NUB » dont certains « porte-paroles » comme Loïc Grard, ex VP recherche (2005-2011), et Florence Deboissy, ex co-listière du président Yannick Lung en 2012, se sont exprimés en assemblée générale le 10 avril dernier. Le dossier de l'Espé, et de son possible rattachement à la NUB, alors que l'IUFM est actuellement rattaché à Bordeaux-IV, a également tendu les relations en interne, de même que le projet d'IUT unique, les deux IUT de Bordeaux-IV (à Bordeaux et Périgueux) refusant une fusion « pure et dure » avec celui de Bordeaux-I.
85,8 % des votants de Bordeaux-III Michel de Montaigne se prononcent contre la fusion de leur établissement avec les trois autres universités bordelaises au sein de la NUB (nouvelle université de Bordeaux). « Par ce vote, la communauté de Bordeaux-III a clairement exprimé son refus d'intégrer le processus de fusion », indique l'université vendredi 26 avril 2013, après le dépouillement du référendum organisé les 25 et 26 avril. Ouvert à « tous les personnels ainsi qu'aux étudiants élus » (1), ce référendum a connu un taux de participation de 54,34 %, avec 607 votant sur 1 117 électeurs inscrits. 479 personnes ont voté contre la fusion (85,8 %), 79 pour (14,2 %) et on compte 49 bulletins blancs ou nuls.
Le projet de décret de création de la NUB (nouvelle université de Bordeaux), qui fusionnera au 1er janvier 2014 les universités Bordeaux-I, Bordeaux-Segalen et Bordeaux-IV, sera « présenté au Cneser avant l'été, après avoir été soumis au vote des comités techniques et conseils d'administration de chaque université. La création du nouvel établissement devrait être effective en août ou septembre 2013 et l'élection de son président devrait intervenir avant la fin de l'année ou début janvier », assurent les partenaires de ce projet le 4 avril 2013n dans un communiqué commun. Un groupe de travail mixte Dgesip - Université de Bordeaux a été mis en place pour préparer la rédaction des statuts du nouvel établissement et de son règlement intérieur, suite à la visite, le 25 mars dernier, à Bordeaux de Simone Bonnafous, la Dgesip, et de Bernard Carrière, conseiller spécial en charge de la stratégie territoriale et des politiques de site.
L'IPB (Institut polytechnique de Bordeaux) et Sciences Po Bordeaux se retirent du processus de fusion engagé depuis deux ans pour construire une université de site à Bordeaux, qui aurait dû rassembler à l'horizon 2014 trois des quatre universités bordelaises et ces deux instituts. Leurs conseils d'administration ont rejeté, les 19 et 21 décembre 2012, l'ébauche de statuts proposée pour cette nouvelle université de Bordeaux, estimant que leur autonomie administrative et financière n'y était pas suffisamment garantie. En revanche, les CA des universités Bordeaux-I, Bordeaux-Segalen et Bordeaux-IV se sont prononcés en faveur de la poursuite de la construction de la NUB (Nouvelle université de Bordeaux). « On peut regretter de partir à trois et non à cinq mais cela ne déstabilise pas le projet », assure Alain Boudou, le président du PRES bordelais, à AEF, vendredi 21 décembre. « La dynamique de construction d'une grande université pluridisciplinaire à Bordeaux demeure et va s'amplifier. Nous allons mettre en place le premier étage de la fusée, en espérant que la future loi proposera des modalités assez dérogatoires pour que les instituts reviennent dans la NUB ».