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« Cette réunion ne peut être la dernière, et être uniquement une séance de lecture. Nous demandons donc une séance à la rentrée sur le texte définitif », indiquent les organisations syndicales de fonctionnaires, lors de la réunion de négociation du 15 juillet 2013 sur la prévention des risques psychosociaux dans la fonction publique, prévue initialement pour être la dernière. Selon elles, cette requête a été entendue par le cabinet de Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, et une ultime réunion doit se tenir le 28 août, pour une signature éventuelle du texte la deuxième quinzaine d'octobre. Depuis la réunion du 25 juin, les syndicats ont transmis au ministère leurs demandes d'amendements au texte. Environ 80 % d'entre elles ont été retenues, estime la CGT. Ainsi, le texte ouvert à signature ne devrait porter que sur les risques psychosociaux, la question du renforcement des moyens des CHSCT et de la médecine de prévention étant annexée à l'accord.
Les représentants du ministère de la Fonction publique et les organisations syndicales de fonctionnaires se sont réunis le 25 juin 2013 pour une avant-dernière séance de négociation sur la prévention des risques psychosociaux, le renforcement des moyens des CHSCT et de la médecine de prévention. Un texte modifié avait été envoyé aux syndicats en amont de la réunion. Ceux-ci ont présenté une déclaration commune en début de séance, de la même nature que celle qu'ils avaient présentée lors de la réunion du 23 mai, toujours pour dénoncer "le manque de moyens" accordés aux CHSCT. Les organisations syndicales souhaitent également que le texte soit divisé en trois parties, faisant chacune l'objet d'une signature. Elles ont jusqu'au 5 juillet pour proposer des amendements au projet d'accord, dont la version finale doit leur être présentée le 15 juillet pour une signature prévue à la rentrée.
Le ministère de la Fonction publique a transmis aux organisations syndicales de fonctionnaires une nouvelle version du projet d'accord sur les conditions de travail, en vue de la réunion de négociation de ce jeudi 23 mai 2013. Le titre du texte a été modifié. Il s'agit désormais d'un « projet d'accord-cadre relatif à la prévention des risques psychosociaux dans la fonction publique, au renforcement des moyens des CHSCT et de la médecine de prévention ». Le texte renvoie à une « réflexion plus large portant sur la prévention des risques professionnels, l'amélioration des conditions de vie au travail et la qualité de vie au travail », qui pourrait être lancée à l'automne. En effet, le document prévoit le lancement d'une mission Igas « en vue d'alimenter la concertation prévue à l'automne 2013 sur l'amélioration des conditions de vie au travail ».
« La prévention des risques psychosociaux nécessite une approche qui prenne en compte le travail réel s'appuyant sur le vécu des acteurs dans le cadre de l'organisation du travail dans les services concernés et prenant en considération les spécificités de chaque unité de travail ». C'est ce qu'indique le ministère de la Fonction publique dans un texte présenté aux organisations syndicales lors de la réunion de négociation du 16 avril 2013 sur les conditions de travail dans la fonction publique. À ce titre, le gouvernement propose la mise en place d'un plan national d'action pour la prévention des risques psychosociaux, qui « engage chaque employeur public dont la responsabilité est de prévenir ce type de risque, au même titre que l'ensemble des autres risques professionnels ». Les organisations syndicales doivent se prononcer sur le projet de texte, et ont d'ores et déjà demandé la suppression de l'axe IV relatif notamment aux CHSCT, en vue de la prochaine réunion de négociation, prévue le 16 mai 2013.
Mettre en oeuvre et suivre des plans de prévention des risques psychosociaux dans les trois versants de la fonction publique. C'est l'objectif fixé par la DGAFP, dans un document transmis aux organisations syndicales en amont de la réunion de négociation dans le cadre de la concertation sur les conditions de vie au travail dans la fonction publique, qui s'est tenue mardi 22 janvier 2013. Les négociations, ouvertes en novembre 2012, ont pour but de déboucher sur un accord-cadre. À l'occasion de ses voeux en janvier 2013 aux partenaires sociaux de la fonction publique (AEF n°197828), la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, soulignait l'ambition et la nécessité de cette négociation, et évoquait une « avancée dans les échanges », « en attendant de revisiter intégralement l'accord santé-sécurité au travail de 2009 », l'enjeu étant d'aboutir « à l'amélioration concrète des conditions de travail et des conditions de vie au travail de tous les agents publics ».
L'arrivée massive des TIC (technologies de l'information et de la communication) dans la fonction publique modifie en profondeur les conditions de travail des agents, constatent Salima Benhamou, Florence Chilaud et Tristan Klein, du département travail emploi du CAS (Centre d'analyse stratégique), dans une note d'analyse publiée mercredi 23 janvier 2013. « Les caractéristiques spécifiques des organisations publiques soulèvent la question de l'adaptation des métiers de la fonction publique aux évolutions technologiques. » En effet, soulignent les auteurs, « l'introduction des TIC s'accompagne souvent de modifications organisationnelles (travail en équipe ou en réseaux, autonomie des agents, assouplissement des lignes hiérarchiques) qui tendent à rapprocher le secteur public du secteur privé. Or, à ces spécificités organisationnelles s'ajoutent les missions propres à l'administration et les profils particuliers des agents eux-mêmes ». Fort de ces constats, le CAS propose des pistes de recommandations « pour parvenir à concilier amélioration des conditions de travail, modernisation et respect des missions de service public ».