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Le taux de chômage en France pourrait atteindre 11,2 % fin 2014, selon les projections de l'OCDE dans ses Perspectives de l'emploi 2013, alors que François Hollande a réaffirmé son engagement d'inverser la courbe du chômage à la fin 2013 le 14 juillet dernier. « Si le taux de chômage en France est légèrement plus faible que dans la zone euro (tiré par les situations grecque et espagnole), il reste élevé en comparaison de l'OCDE, la décrue du chômage se poursuivant dans quelques pays (Allemagne, Canada, États-Unis et Japon par exemple) », note l'OCDE affirmant qu' « il faudrait que la France s'attaque à certains défis structurels qui continuent de persister sur le marché du travail ».
« L'objectif de ce sommet était de faire l'évaluation des pratiques de chaque pays et de voir ce qui marche pour que cela puisse être généralisé. L'autre objectif était de bien mobiliser les crédits en faveur de l'emploi des jeunes dès début 2014 et les prêts de la BEI dès août dans 3 directions » : la formation et l'alternance, la mobilité et la création d'entreprises, conclut François Hollande, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du sommet sur l'emploi des jeunes le 3 juillet 2013 à Berlin. La BEI s'est ainsi engagée à débloquer 6 milliards d'euros en plus dès août 2013 pour favoriser les prêts aux PME, créatrices d'emplois pour les jeunes, et à servir de relais dans l'attente du versement des crédits du FSE.
Le soutien à l'emploi, grâce notamment à une nouvelle réforme de la formation professionnelle, et la sécurisation du financement des retraites, sont les deux dossiers majeurs au centre de la conférence sociale dont François Hollande a lancé la deuxième édition, jeudi 20 juin 2013, au Palais d'Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental. Jugeant qu'il n'y a « pas de temps à perdre », le président de la République appelle l'ensemble des forces vives à se lancer dans la « bataille », aux côtés de l'État, pour « régler les grands problèmes » que sont le chômage, la compétitivité, l'avenir de la protection sociale, les inégalités sociales, la modernisation de l'État. Seules annonces : le chef de l'État est « favorable à une discussion tripartite sur le financement de la démocratie sociale » et propose de systématiser l'embauche des jeunes en alternance à l'issue de leur formation.
L'OCDE veut favoriser l'emploi des jeunes grâce à un « Plan d'action en faveur des jeunes », présenté lors de la conférence de presse finale de la réunion annuelle des ministres à Paris, le jeudi 30 mai. Dans ses perspectives pour l'économie mondiale diffusées mercredi, l'Organisation prévoit une augmentation du taux de chômage en France jusqu'en 2014, contrairement à l'engagement pris par François Hollande d'inverser la tendance à la hausse avant la fin 2013. Le taux de chômage progresserait ainsi à 11,1 % en moyenne en 2014, avec un pic à 11,5 % à la fin de l'an prochain. Dans ce contexte, les jeunes sont particulièrement touchés, c'est pourquoi l'OCDE demande à l'ensemble de ses États membres d'appliquer au niveau national les recommandations listées dans le « plan d'action », parmi lesquelles figure la réduction des coûts du travail et l'instauration de flexisécurité.
L'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques constate que la crise économique actuelle « amoindrit les revenus et retentit sur les inégalités et la pauvreté ». Publiée mercredi 15 mai, cette étude recense les évolutions de l'inégalité de revenu, entre 2007 et 2010, ainsi que celle de la pauvreté relative, dans l'ensemble des 34 pays membres de l'organisation dont fait partie la France. Il en ressort que durant les trois premières années de la crise économique, les inégalités se sont davantage creusées que sur les douze années précédentes en raison de l'ampleur des destructions d'emploi. Cependant, l'intervention de l'État à travers les prestations sociales, en particulier via le versement d'indemnités lors des périodes de chômage, permet un rééquilibrage qui tend à aplanir ces inégalités.
« Même si la confiance s'améliore au niveau international depuis quelques mois, le PIB réel [de la France] ne progresserait que lentement de 0,1 % en 2013 et 1,3 % en 2014, selon les projections de l'OCDE », présentées dans un rapport remis mardi 19 mars 2013 par son secrétaire général, Angel Gurría, au ministre de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici. « La faiblesse des marges des entreprises et leur endettement élevé pourraient limiter la reprise de leur investissement. Le taux de chômage continuerait d'augmenter avant de se stabiliser à 11,25 % fin 2013 », prévoit l'OCDE. « À l'heure actuelle, la France a une occasion unique de mettre en oeuvre une stratégie vigoureuse et ambitieuse de réformes qui restaurera ses finances publiques, créera des emplois et stimulera la compétitivité de ses entreprises. Une économie française plus productive et plus compétitive n'est pas seulement un but national, c'est aussi un élément important d'une Europe plus forte », commente Angel Gurría lors de la conférence de presse.