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« Je ne suis pas tout à fait satisfait de la manière dont les instituts Carnot s'articulent avec les PME, je trouve que cela ne va pas assez vite », déclare Louis Gallois, commissaire général à l'investissement. Il s'exprime lors d'une audition devant la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale présidée par Gilles Carrez (UMP, Val-de-Marne), consacrée au bilan du PIA (programme d'investissements d'avenir) et au suivi du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi (AEF n°202938), mardi 16 juillet 2013. Il rappelle que « 2,2 milliards d'euros du PIA ont été redéployés, dont 150 M€ pour le soutien à la recherche technologique orientée vers les PMI-PME opéré par les Instituts Carnot » (AEF n°197659). Il revient également sur le PIA 2, les structures issues du premier plan d'investissements d'avenir et leur évaluation à venir.
« Le dispositif Carnot s'attaque à une coûteuse insuffisance : le lien entre recherche publique et industrie », indique Françoise Prêteux, directrice de l'institut Carnot Mines (Île-de-France). Elle s'exprime lors du « 17-20 des instituts Carnot », une rencontre organisée à Paris jeudi 20 juin 2013 par l'Association des instituts Carnot. Elle affirme en outre « que la courbe de croissance des Carnot devrait rejoindre celle des instituts Fraunhofer en 2014 ». « Les instituts Carnot tiennent une place centrale dans les actions du ministère. C'est un mécanisme qui reste pleinement vigoureux », déclare pour sa part François Jamet, chef du Settar (service des entreprises, du transfert de technologie et de l'action régionale) de la DGRI au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. En 2014 et à la demande du gouvernement, les instituts Carnot vont se réorganiser par filières.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault annonce sa décision « de redéployer 2,2 milliards d'euros, qui sont disponibles au programme des investissements d'avenir, vers les secteurs de demain », lundi 21 janvier 2013, à l'occasion d'un déplacement à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), « après avoir consulté Louis Gallois, le commissaire général à l'investissement ». Dans le détail, les services du Premier ministre précisent que « les principaux axes de cette réorientation concernent le développement et la diffusion des technologies dites 'génériques' (dont le numérique) pour 600 millions d'euros, le soutien à l'innovation de rupture et à la l'industrialisation des produits innovants pour 250 millions d'euros, l'accompagnement des PME des filières émergentes, notamment en capital-risque, pour près de 600 millions d'euros, et le lancement de nouveaux appels à projets en matière de transition énergétique pour 300 millions d'euros ».
À l’université de Bordeaux, la mise en place de la nouvelle équipe présidentielle de Dean Lewis a conduit les collèges DSPEG et Sciences et technologies à renouveler leurs directions. Jean-Christophe Saint-Pau, doyen de la faculté de droit et président de la conférence des doyens de droit et de science politique depuis 2019, a été élu le 7 juin 2022 à la tête du collège DSPEG. Il y succède à Samuel Maveyraud, devenu vice-président finances et moyens. Christophe Champion, directeur de l’unité de formation de physique, a été porté le 16 juin à la tête du collège bordelais S&T, en remplacement de Pascal Lecroart, désormais VP formation et vie universitaire. Les deux autres collèges d’UBx conservent leurs directions inchangées : Virginie Postal-Le Dorse (Sciences de l’homme) et Jean-Luc Pellegrin (Santé).