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La Banque mondiale accordera un soutien financier à de nouveaux projets de centrales à charbon « seulement dans de rares circonstances », par exemple pour « répondre aux besoins énergétiques de base dans des pays dépourvus d'alternatives faisables », annonce-t-elle, mardi 16 juillet 2013. Le nouveau document sur sa politique énergétique, mis à jour tous les dix ans, a été approuvé par le conseil exécutif de la Banque. « Un pas dans la bonne direction », selon Connie Hedegaard, commissaire européenne à l'Action pour le climat. Pour le WWF, « les institutions publiques de financement internationales devraient suivre l'exemple de la Banque mondiale pour limiter le financement des centrales à charbon ».
La BEI (Banque européenne d'investissement) publie une proposition de révision de ses critères pour son activité de prêts à l'appui du secteur de l'énergie, le 24 juin 2013, suite à une consultation publique lancée fin 2012. Elle doit être examinée par le conseil d'administration de la BEI au cours de sa réunion du 23 juillet 2013. La BEI souligne que ses nouveaux critères « s'inscrivent dans le droit fil des priorités stratégiques de l'UE pour favoriser la croissance économique, la sécurité de l'énergie et le développement durable ». Pour les Amis de la Terre, cette nouvelle politique énergétique est « déjà dépassée, puisqu'elle se contente d'introduire des conditions pour ses prêts aux énergies fossiles ». De même, pour le WWF, la BEI doit « changer sa cible immédiatement, pour ne soutenir que les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique pour atteindre les objectifs climat ».
« La Banque mondiale doit agir dès à présent et appliquer un gel temporaire de ses investissements dans des terres agricoles le temps de revoir ses politiques en la matière dans les pays en développement, d'œuvrer à la définition de normes pour les investisseurs et de mettre en place des mesures plus rigoureuses pour prévenir l'accaparement des terres », souligne Oxfam, qui publie un rapport intitulé « Notre terre, notre vie », jeudi 4 octobre 2012. Selon l'ONG, « la Banque mondiale occupe une position stratégique, par son rôle d'investisseur foncier et, en même temps, de conseiller auprès des pays en développement », rappelant que « la SFI, sa filiale pour le secteur privé, établit des standards suivis par nombre d'investisseurs ».
La SFI (Société financière internationale), institution de la Banque mondiale chargée des opérations avec le secteur privé, a révisé ses « standards de performance », principes sociaux et environnementaux qui l'aident à réglementer ses prêts, et sa politique de durabilité. Ces mises à jour ont été approuvées par le bureau exécutif le 12 mai 2011, publiées fin août et entreront en vigueur début 2012. La SFI indique qu'elle publiera d'ici fin octobre des lignes directrices mises à jour sur son site.
Le Parlement européen demande « instamment à la Banque mondiale d'accroître ses investissements en faveur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, mais de s'abstenir d'investir dans de grands projets hydroélectriques ». Voici une partie de la résolution, adoptée jeudi 17 février 2011 par les députés en séance plénière et portée par l'eurodéputée Eva Joly (groupe des Verts, France), au nom de la commission du développement. Elle porte sur « la stratégie énergétique de la Banque mondiale pour les pays en développement ». Cette résolution n'a pas valeur de loi. La Banque mondiale a lancé en janvier 2010 une révision de ses politiques énergétiques.
Les députés européens réunis en plénière ont adopté, jeudi 17 février 2011, en première lecture, une résolution demandant à la BEI (Banque européenne d'investissement) de « renforcer sa capacité à évaluer les aspects environnementaux, sociaux et de développement des projets, y compris les droits de l'homme et les risques liés aux conflits, et en encourageant la consultation au niveau local des pouvoirs publics et de la société civile ».