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Une étude, parue en mai 2013, évalue les conséquences des mesures annoncées par la ministre de l'Intérieur britannique, visant à limiter les conditions d'accès des étudiants étrangers à l'enseignement supérieur du Royaume-Uni. Teresa May avait en effet annoncé, en mars 2011, vouloir réduire la délivrance de visas de « plus de 25 % », ce qui représente de 70 000 à 80 000 visas par an (AEF n°244885), ce qui a, selon l'étude, eu pour effet d'accélérer l'internationalisation des universités. La France prend aujourd'hui le chemin inverse : une circulaire des ministères de l'Intérieur et de l'ESR a été adressée, le 10 juin, aux préfets. Elle les invite à faire un « principe » de la délivrance de titres pluriannuels à certains étudiants et chercheurs étrangers (AEF n°187496).
« À titre personnel », Manuels Valls croit « utile d'approfondir la réflexion » sur la question des droits d'inscription des étudiants étrangers et de regarder « si la réglementation actuelle est suffisante ou s'il peut être utile de la compléter ». Le ministre de l'Intérieur s'exprime lors du débat sans vote à l'Assemblée nationale, le 13 juin 2013, sur l'immigration professionnelle et étudiante, à l'occasion duquel il annonce que, sans attendre l'évolution législative, une circulaire demande aux préfets de généraliser le titre de séjour pluriannuel pour les étudiants en niveau master et doctorat. Il rappelle aussi sa volonté d'un « recrutement étudiant plus stratégique, plus simple et plus tourné vers l'excellence ». Les députés débattent ainsi des pistes du gouvernement pour améliorer l'accueil des étudiants étrangers déjà présentées au Sénat (AEF n°190744) et de CampusFrance.
« Pour les étudiants [étrangers] inscrits en licence, il apparaît souhaitable d'envisager la délivrance d'un titre de deux ans au moment du renouvellement du premier titre d'un an ou visa de long séjour dispensant de titre de séjour (VLS-TS) », écrit Matthias Fekl, député socialiste du Lot-et-Garonne, dans son rapport intitulé « Sécuriser les parcours des ressortissants étrangers en France », remis au Premier ministre mardi 14 mai 2013. Rappelant que « les étudiants préparant un diplôme au moins équivalent au master ont d'ores et déjà accès au titre pluriannuel », le député indique que les étudiants étrangers inscrits en licence « ont a priori vocation à demeurer en France pour une période correspondant à la durée des études suivies ». Or, « s'il est avéré qu'un risque non négligeable de contournement est associé à la procédure (immigration de travail sous couvert d'un statut étudiant), les refus de renouvellement apparaissent aujourd'hui numériquement rares ».
« Les dernières statistiques de l'agence nationale HESA (higher education statistics agency) font état d'un ralentissement significatif du nombre d'étudiants étrangers s'inscrivant dans les établissements britanniques [d'enseignement supérieur] », rapporte le British Council dans un communiqué daté du 10 janvier 2013. L'organisme britannique considère qu'il s'agit là d'une « mauvaise nouvelle pour les établissements du Royaume-Uni, pour les étudiants britanniques et pour l'économie du pays ». En effet, « le secteur s'attendait à une baisse de la croissance, mais le déclin actuel du nombre de deuxième cycle est une véritable préoccupation dans la mesure où les étudiants étrangers représentent une grande partie des étudiants dans beaucoup de cursus du deuxième cycle », souligne Jo Beall, directeur du département éducation et société du British Council. « Attirer les étudiants de deuxième cycle les plus brillants et les plus ambitieux est essentiel pour que le Royaume-Uni conserve sa réputation de qualité dans la recherche et l'innovation », ajoute-t-il.
La ministre de l'Intérieur britannique Teresa May a présenté, mardi 22 mars 2011, un ensemble de mesures afin de restreindre les conditions d'accès des étudiants étrangers à l'enseignement supérieur du Royaume-Uni dans le cadre de la procédure de délivrance des visas. « Il est devenu évident que l'actuel système de visas étudiants a échoué à contrôler l'immigration et n'a pas réussi à éviter aux étudiants étrangers d'atterrir dans des ‘colleges' de mauvaise qualité », estime-t-elle, annonçant vouloir, grâce à ces nouvelles mesures, faire à nouveau du parcours étudiant « un statut temporaire », « ouvert uniquement aux meilleurs ». Ces mesures seront mises en place de façon progressive et en trois étapes, poursuit-elle, indiquant que « plus de détails seront communiqués d'ici la fin du mois » de mars. Ces annonces font suite à la publication d'un rapport parlementaire sur le système de visas étudiants, et d'une consultation publique lancée par le gouvernement en décembre 2010.
CampusFrance se penche dans son numéro de juin 2010 de ses « Notes » sur la législation actuelle en matière de visas pour courts et longs séjours destinés aux étudiants et aux chercheurs étrangers. Cette mise au point sur le sujet prend en compte les récentes évolutions du droit français (visa de long séjour valant titre de séjour mise en place par le décret du 27 avril 2009) (AEF n°303571) et du droit de l'Union européenne, avec l'entrée en vigueur, le 5 avril 2010, du Code communautaires des visas (Schengen) qui régit les visas de court séjour.