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La BEI (Banque européenne d'investissement) annonce avoir adopté de nouvelles lignes directrices pour les prêts à l'énergie, « reflétant la politique européenne en matière d'énergie et de climat », à l'issue de son conseil d'administration du 23 juillet 2013. Ces lignes directrices avaient été publiées début juillet par la banque et avaient suscité de vives critiques de la part d'ONG qui les jugeaient « déjà dépassées » (AEF n°186363). La banque européenne, qui investit le plus au monde dans l'énergie, avec près de 70 milliards d'euros de prêts pendant les cinq dernières années, entend se concentrer sur « les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et les réseaux ». Elle n'exclut pas les projets de centrale à charbon mais les restreint en fixant un plafond de 550 grammes de CO2 par kilowattheure. La décision de la BEI s'inscrit dans les pas de la Banque mondiale, qui a décidé la semaine passée de restreindre ses financements aux centrales à charbon (AEF n°185178).
La Banque mondiale accordera un soutien financier à de nouveaux projets de centrales à charbon « seulement dans de rares circonstances », par exemple pour « répondre aux besoins énergétiques de base dans des pays dépourvus d'alternatives faisables », annonce-t-elle, mardi 16 juillet 2013. Le nouveau document sur sa politique énergétique, mis à jour tous les dix ans, a été approuvé par le conseil exécutif de la Banque. « Un pas dans la bonne direction », selon Connie Hedegaard, commissaire européenne à l'Action pour le climat. Pour le WWF, « les institutions publiques de financement internationales devraient suivre l'exemple de la Banque mondiale pour limiter le financement des centrales à charbon ».
La BEI (Banque européenne d'investissement) publie une proposition de révision de ses critères pour son activité de prêts à l'appui du secteur de l'énergie, le 24 juin 2013, suite à une consultation publique lancée fin 2012. Elle doit être examinée par le conseil d'administration de la BEI au cours de sa réunion du 23 juillet 2013. La BEI souligne que ses nouveaux critères « s'inscrivent dans le droit fil des priorités stratégiques de l'UE pour favoriser la croissance économique, la sécurité de l'énergie et le développement durable ». Pour les Amis de la Terre, cette nouvelle politique énergétique est « déjà dépassée, puisqu'elle se contente d'introduire des conditions pour ses prêts aux énergies fossiles ». De même, pour le WWF, la BEI doit « changer sa cible immédiatement, pour ne soutenir que les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique pour atteindre les objectifs climat ».
« La Banque mondiale doit agir dès à présent et appliquer un gel temporaire de ses investissements dans des terres agricoles le temps de revoir ses politiques en la matière dans les pays en développement, d'œuvrer à la définition de normes pour les investisseurs et de mettre en place des mesures plus rigoureuses pour prévenir l'accaparement des terres », souligne Oxfam, qui publie un rapport intitulé « Notre terre, notre vie », jeudi 4 octobre 2012. Selon l'ONG, « la Banque mondiale occupe une position stratégique, par son rôle d'investisseur foncier et, en même temps, de conseiller auprès des pays en développement », rappelant que « la SFI, sa filiale pour le secteur privé, établit des standards suivis par nombre d'investisseurs ».