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« Huit Espé bénéficieront d'un accompagnement spécifique (les 3 Espé Antilles-Guyane, Grenoble, Lyon, Toulouse, Paris, Versailles) sans que cela n'affecte leur durée d'accréditation », indique la Dgesip à AEF, jeudi 25 juillet 2013 (AEF n°185270). Ces écoles devront, au cours de l'année, apporter aux ministères un complément d'information, indiquera l'article 4 de leur arrêté d'accréditation. Plus largement, d'autres dossiers d'Espé « devront être revus dans l'année notamment pour les mentions 'pratiques et ingénierie de la formation', différées à la demande des établissements », indique un document de la Dgesip présenté au Cneser du 16 juillet, qui détaille la durée d'accréditation de chaque Espé et liste les parcours proposés à la rentrée 2013. La Dgesip précise aussi à AEF les missions de « l'observatoire » et du « comité de suivi » créés en septembre 2013.
Le CSE (Conseil supérieur de l'éducation) a rendu des avis favorables sur les trois projets de textes relatifs aux Espé soumis au vote mercredi 17 juillet 2013 (1). Il s'agissait du projet d'arrêté fixant les modalités d'accréditation des Espé, du modèle de projet d'arrêté relatif à la création et l'accréditation de chaque Espé et du projet d'arrêté fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters « métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation ». Ces textes ont également été soumis mardi au Cneser (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche). Le CSE a également adopté des projets de textes relatifs aux Greta et au Haut conseil d'éducation artistique et culturel. Le texte sur les CA des EPLE a reçu un avis défavorable.
Le Cneser a voté pour la création des Espé et pour le projet de décret sur le conseil de ces écoles, le 16 juillet 2013. Mais il a voté contre leur accréditation, malgré les votes favorables de l'Unsa et de la CPU. Au total, une quarantaine d'amendements ont été votés, la majorité déposée par le Snesup-FSU. Cinq Espé feront l'objet d'un suivi particulier : Grenoble, Toulouse, Paris, Versailles, Antilles Guyane. Le 16 juillet au matin, le Cneser a voté une motion dénonçant la précipitation du gouvernement sur les Espé (AEF n°185423).
Plusieurs organisations syndicales et étudiantes votent une motion intitulée « Espé : l'urgence n'excuse pas la précipitation » lors du Cneser, mardi 16 juillet 2013 au matin. Cette journée du conseil national est dédiée à l'examen de textes relatifs aux Espé (AEF n°185685). Les signataires « exigent » notamment « des mesures conservatoires permettant de garantir les ressources humaines et financières de la formation des enseignants ». Ils déplorent « l'absence de cadrage ministériel », des projets académiques de création des Espé « élaborés en toute hâte », les masters MEEF reflétant un « appauvrissement des contenus ».
Un projet de décret « fixant les règles relatives à la composition et au fonctionnement des conseils des écoles supérieures du professorat et de l'éducation » établit la part de représentants selon le type de collège auxquels ils appartiennent. Ce texte pourrait faire l'objet de modification avant examen en Cneser et en CSE respectivement les 16 et 17 juillet prochains. Les deux instances concernées par ce texte sont le conseil d'école de l'Espé et son conseil d'orientation scientifique et pédagogique. Ce projet de décret prévoit que l'ensemble des personnels participants « aux activités de l'école » soient « électeurs et éligibles » au conseil d'école. Il détermine aussi les modalités d'élection du président du conseil d'école et le fonctionnement du premier conseil d'école.
Un document de travail intitulé « Cadre national des formations liées aux métiers du professorat du premier et du second degré et de l'éducation », daté du 21 mars 2013, signé par le MESR et le MEN, prévoit que le tutorat pour les « professeurs ou CPE stagiaires » sera « constitué d'un binôme » composé d'« un personnel de la structure d'accueil et d'un personnel désigné par l'Espé ». Ce document, dont AEF a eu copie, serait la version finale servant de base à une circulaire qui devrait être publiée dans les prochains jours, selon plusieurs sources. La validation du « stage en alternance qui place l'étudiant en situation de responsabilité au sein d'un établissement scolaire ou d'une école » « confère a minima 20 crédits sur les 60 crédits validés en deuxième année de master », précise par ailleurs cette nouvelle version. Une version précédente datée du 11 décembre 2012 (AEF n°199689) prévoyait 30 crédits « pour le volet professionnel ». Une nouvelle partie relative au mémoire de master est par ailleurs ajoutée à cette nouvelle version.