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Olivier Faron, directeur général de l'ENS (École normale supérieure) Lyon, est nommé administrateur général du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) à compter du 1er septembre 2013, par décret du président de la République en date du 25 juillet 2013 et publié au Journal officiel du samedi 27 juillet 2013. Il remplacera dans cette fonction Christian Forestier, nommé en septembre 2008 (AEF n°309336) et qui a atteint la limite d'âge. Olivier Faron était l'un des trois candidats proposés par le conseil d'administration du Cnam à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, qui assure la tutelle de l'organisme (AEF n°186777). L'administrateur général du Cnam est nommé pour une durée de cinq ans renouvelable une fois.
Le conseil d'administration du Cnam propose trois noms à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, pour succéder à Christian Forestier au poste d'administrateur général : dans l'ordre, Olivier Faron, directeur général de l'ENS Lyon, Pascal Morand, ancien directeur d'ESCP Europe, et François Sigaux, directeur de l'Institut universitaire d'hématologie à Paris-Diderot et président du Cancéropôle d'Île-de-France. Le CA du Cnam s'est prononcé, mercredi 26 juin 2013, en faveur de cette liste qui lui a été proposée par la commission de sélection le 10 juin dernier (AEF n°187956), par 20 voix pour, 6 contre et 3 abstentions.
« Le vote, par le conseil d'administration, du passage aux RCE au 1er janvier 2013 est l'aboutissement d'un processus engagé depuis trois ans pour que le Cnam prenne son destin en main », déclare à AEF Christian Forestier, administrateur général de l'établissement, mardi 17 juillet 2012. Le vote (21 pour, 9 contre) a eu lieu le 16 juillet, après un premier CA le 4 juillet interrompu et reporté après qu'il a été investi par des personnels soutenus par la Ferc-Sup-CGT, le Snesup-FSU, Sud-Education, le SNPREES-FO et le Sgen-CFDT. Les organisations syndicales dénoncent « un passage en force » après les votes négatifs de la commission des moyens et du comité technique. La Ferc estime, dans une déclaration faite au Cneser du 16 juillet, que « la situation financière actuelle du Cnam de même que la stabilité de son fonctionnement sont trop précaires pour pouvoir apprécier sereinement toute l'ampleur des risques d'une décision de passage aux RCE » (AEF n°210120).
« Poursuivre l'effort de rénovation et se prémunir des résistances au changement, assurer la cohésion sociale de l'établissement, rationaliser l'offre de formation (lisibilité, structuration) et développer la VAE, développer un système d'information efficace et adapté au réseau et mettre en place un management de la qualité, moderniser et développer la gestion des ressources humaines » et « développer la culture scientifique et technique et promouvoir l'activité muséologique » : telles sont les recommandations formulées par l'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) dans son rapport d'évaluation du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) daté de mars 2011. Le rapport souligne également le travail réalisé par la nouvelle direction depuis environ deux ans pour redresser un « établissement fragilisé, notamment par une crise existentielle et l'héritage d'une situation financière catastrophique ». L'Agence salue le « renouveau statutaire récent qui crée un cadre pour la pérennisation et le développement ».
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.