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« Je demande aux élus de ne pas faire du sujet de la sécurité, de la délinquance, un sujet pour les élections municipales et encore moins pour les primaires d'une formation politique. » C'est ce qu'affirme le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, lors d'un déplacement dans les locaux du GIGN à Versailles-Satory (Yvelines), mercredi 31 juillet 2013. Il réagissait à la demande du président socialiste de la communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli, de classer la totalité de la ville en zone de sécurité prioritaire (AEF Sécurité globale n°184471). « Aucune surenchère dans ce domaine n'est nécessaire. C'est vrai à droite et à gauche. […] Il y a une approche globale, elle est en train de payer », indique le ministre.
« Les ZSP sont des dispositifs ciblés qui visent à agir sur des territoires qui présentent une criminalité durablement enracinée. Ils n'ont pas vocation à être étendus sur l'ensemble d'une grande ville comme Marseille », affirme le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, dans un communiqué du 31 juillet 2013. Il répond au courrier du président socialiste de la communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli, qui demande une augmentation des effectifs de police et le classement de la totalité du périmètre de la ville en zone de sécurité prioritaire (AEF Sécurité globale n°184490).
Le président socialiste de la communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli, demande « une augmentation des effectifs de police et le classement de la totalité du périmètre de la ville en zone de sécurité prioritaire ». Dans un courrier adressé au ministre de l'Intérieur mardi 30 juillet 2013, Eugène Caselli estime que la situation à Marseille « a pris une telle ampleur que la réponse ne peut être qu'à la hauteur de ces dérives, empreintes de violence récurrente ». Cette demande avait déjà été formulée par le maire UMP de la ville, Jean-Claude Gaudin, en août 2012.
« Le ministère de l'Intérieur a décidé d'activer, depuis le vendredi 16 novembre 2012, le plan 'anti hold-up' », indique la place Beauvau dans un communiqué, lundi 19 novembre 2012. Cette opération « vise à prévenir la commission des vols à main armée et à lutter contre les exactions commises en réunion en centre-ville, ainsi que dans les zones et centres commerciaux », ajoute le ministère, précisant que cette opération sera menée « sur l'ensemble du territoire en partenariat avec les commerçants et autres professions particulièrement exposées ». Il indique par ailleurs que « depuis le début de l'année, le nombre de vols à main armée n'a cessé de diminuer en France (-9,3 % entre janvier et septembre 2012 par rapport à la même période de 2011) ».