En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La FNI se félicite, vendredi 2 août 2013, de ce que les axes d'action prioritaires de la stratégie nationale de santé du comité des « sages » « mettent l'accent sur la nécessité de recentrer le système de santé sur les soins primaires de proximité ». Elle soutient cinq des 19 recommandations du rapport remis à la ministre des Affaires sociales et de la santé mais elle y décèle une méconnaissance « évidente » de l'exercice libéral en santé. Approuvant la recommandation n°4 (favoriser la constitution d'équipes de soins de santé primaires), la FNI « souscrit à l'idée de promouvoir des temps de concertation entre médecins hospitaliers, équipes de soins de santé primaires, spécialistes de ville, autour de problématiques de santé territoriales et de pathologies spécifiques, dans l'objectif de mettre en œuvre des protocoles de parcours de soins et de santé ».
La lettre de mission par laquelle Marisol Touraine confie à Alain Cordier, inspecteur général des finances et membre du collège de la HAS, et à un comité des sages qu'il préside (AEF n°196132), la préparation de la stratégie nationale de santé précise qu'il devra, « d'ici la fin du mois de mai », proposer les « axes de déploiement » ayant vocation à structurer « autour de thèmes prioritaires, les travaux de l'ensemble des administrations et opérateurs de la santé comme de la protection sociale ». Ces propositions seront faites à un comité stratégique présidé par la ministre des Affaires sociales et de la Santé. Pour chacun des axes arrêtés, le comité des sages proposera un calendrier indicatif et en précisera les principales étapes.
Le Premier ministre donne le coup d'envoi, vendredi 8 février 2013 lors d'un déplacement à Grenoble (Isère), de la stratégie nationale de santé. Cette « réforme structurelle ne sera pas l'œuvre de quelques mois, mais des cinq ans, voire des dix ans à venir . » Les travaux vont démarrer immédiatement en s'appuyant sur un comité de sept sages coordonné par Alain Cordier, inspecteur général des Finances et ancien directeur de l'AP-HP (1). Jean-Marc Ayrault confie à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, la responsabilité de la démarche. « Je sais que Marisol Touraine est à la tête d'un des ministères les plus exposés et les plus exigeants. (…) J'ai toute confiance dans Marisol Touraine qui n'a pas peur de mener ces chantiers difficiles ». Jean-Marc Ayrault associe également Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à ce chantier confirmant que la lutte contre les déserts médicaux, incarnée par le « pacte territoire santé » de Marisol Touraine, passera aussi par une action « dès les études supérieures ». Une « réflexion » sera engagée pour « rapprocher la formation et les besoins, qui concernera l'ensembles des professions de santé. »